Gisèle Pélicot et ses enfants ont demandé et obtenu la publicité des débats. L’accusé, mais aussi le ministère public, auraient souhaité qu’ils se déroulent à huis clos.
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Envoyé permanent à Paris
Par Joëlle Meskens Publié le 09/02/2024 à 18h29
Temps de lecture : 3 min
Envoyé spécial à Avignon
LÀ sa sortie du tribunal ce lundi midi, Gisèle Pélicot n’a pas peur d’ôter ses lunettes de soleil pour affronter les nombreuses caméras. Ce qu’elle ressent, elle ne le dira pas avant de témoigner jeudi au procès de son mari et de la cinquantaine de violeurs qui ont abusé d’elle, pendant près de dix ans, alors qu’elle avait été à chaque fois sédatée avec de puissants anxiolytiques. Mais son message se lit sur son visage de septuagénaire digne qui n’a pas peur d’être reconnue. La honte ne sera pas de son côté.
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