Les courriels contenaient « des extraits de documents volés et non publics de la campagne de l’ancien président Donald Trump », ont ajouté les trois agences, précisant qu’aucun des courriels n’avait reçu de réponse de l’équipe de campagne du candidat démocrate.
Téhéran dénonce des accusations « inadmissibles »
En août, ces mêmes trois agences avaient pointé du doigt la responsabilité de l’Iran dans le piratage de la campagne de Donald Trump. La mission iranienne auprès des Nations unies avait rejeté ces « allégations sans fondement ».
« Comme nous l’avons annoncé précédemment, la République islamique d’Iran n’a ni l’intention ni le motif d’interférer dans l’élection présidentielle américaine », a-t-elle déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP.
La mission a réitéré mercredi son rejet des accusations « inadmissibles » et a déclaré que leur répétition « ne servirait qu’à saper leur crédibilité ». « La République islamique d’Iran n’interfère pas dans les troubles internes ou les controverses électorales des États-Unis », a-t-elle ajouté.
« Des acteurs étrangers multiplient leurs activités d’influence sur l’élection présidentielle de novembre », ont déclaré mercredi les autorités américaines, citant notamment la Russie, l’Iran et la Chine, qui « tentent d’exacerber les divisions dans la société américaine à leur profit ». Des pirates informatiques ont également tenté de divulguer des documents de campagne de Donald Trump à des médias anonymes, ont-elles ajouté.
Des équipes de campagne touchées par des cyberattaques
L’équipe de Donald Trump a réagi mercredi en déclarant que c’était « la preuve que les Iraniens interfèrent activement dans l’élection pour aider Kamala Harris et Joe Biden parce qu’ils savent que le président Trump rétablira ses dures sanctions (contre l’Iran) et résistera à leur règne de terreur ».
Les équipes de Donald Trump et de Kamala Harris, qui ont remplacé au pied levé Joe Biden après qu’il a retiré sa candidature en juillet, ont affirmé avoir été victimes de cyberattaques ces dernières semaines, ce qu’ont confirmé des géants technologiques comme Microsoft et Google.
