« Cela aurait été extraordinaire si mon père avait été là » – Alexandre Daigle

« Cela aurait été extraordinaire si mon père avait été là » – Alexandre Daigle
« Cela aurait été extraordinaire si mon père avait été là » – Alexandre Daigle

Si Alexandre Daigle a dû faire la paix avec sa carrière professionnelle, qui n’a pas été à la hauteur des attentes, l’homme de 49 ans ne regrette pas sa formation junior, durant laquelle il a été le joueur le plus médiatisé du début des années 1990 depuis Guy Lafleur et Mario Lemieux.

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Quelques minutes avant son intronisation au Temple de la renommée de la Ligue de hockey junior des Maritimes du Québec, au Théâtre Manuvie de Brossard, l’ancienne superstar des Tigres de Victoriaville pensait à son père, décédé l’an dernier.

« Il m’a suivi dans les arénas pendant des années, ça aurait été extraordinaire que mon père soit là », a déclaré Daigle, accompagné mercredi soir de sa conjointe, de ses trois enfants et d’amis d’Ottawa et de Victoriaville.

Alexandre Daigle, l’une des plus grandes vedettes de l’histoire de la LHJMQ, a été intronisé au Temple de la renommée du circuit junior, mercredi.

Photo Pierre-Paul Poulin

Avec le recul, Daigle est fier d’avoir réussi à s’adapter à la LHJMQ à 16 ans, en quittant le nid familial et en affrontant des rivaux « plus grands, plus vieux et plus forts ».

« J’ai une fille de 16 ans et je ne me voyais pas la laisser partir comme ça ! Ça a été dur, mais Réal et Nicole Desharnais m’ont tellement bien accueillie chez eux », a remercié l’analyste à TVA Sports.

« La première saison est difficile, surtout en étant le premier choix. Il y a eu des années de vaches maigres. Mais le Championnat du monde m’a ouvert les yeux, c’était une révélation et c’était la première fois que je prenais l’avion. Le junior a été très positif », poursuit-il.

Loin des réseaux sociaux

En guise de conseil aux jeunes hockeyeurs, l’ancien premier choix au total des Sénateurs en 1993 a pointé du doigt les réseaux sociaux, qui heureusement n’existaient pas à son époque.

« J’aurais été très mauvais ! Maintenant, ils ont tous un agent avec une équipe de relations médias. Ils ont une formation en junior et dans la LNH pour savoir comment gérer ça. Ce qu’on publie sur les réseaux sociaux, ça reste à vie. Je n’ai pas encore adhéré à ça », a révélé celui qui ne regarde que les publications de ses amis sur Instagram.

Gilles Courteau restera un immortel du circuit qu’il a dirigé pendant 37 ans.

Photo Pierre-Paul Poulin

Fier de ses 7677 enfants

Le regretté Reginald Savage, qui a tout détruit à Victoriaville à la fin des années 1980, et Gilles Courteau ont également été immortalisés.

« Je ne me considère pas comme un commissaire parfait pendant 37 ans, tout comme je n’ai pas été un père parfait. En revanche, je suis tout aussi fier de l’équipe [7677] « Je suis plus motivé à voir où en sont mes enfants, a dit Courteau, qui tente tant bien que mal de tourner la page, à la retraite depuis mars 2023.

« L’année dernière, je regardais des matchs et j’ai envoyé deux SMS à des gens pour leur demander où se trouvait la sécurité ou pourquoi les arbitres étaient toujours dans la surface de réparation ! Ma femme m’a dit : “Champ, tu n’es plus là, descends !” Mais on ne fait pas ça comme ça après 47 ans. » [à la LHJMQ].”

 
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