A Lacanau dans le Médoc, une journée de sélection pour recruter des sauveteurs du littoral girondin

A Lacanau dans le Médoc, une journée de sélection pour recruter des sauveteurs du littoral girondin
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CONTRESamedi matin, le poste de secours nord de Lacanau regorge de secouristes. Pourtant, malgré le temps ensoleillé, aucun baigneur ni touriste visible sur la plage en contrebas. Il s’agit en fait du « stage mer », une journée dédiée au recrutement des sauveteurs aquatiques.

200 candidats sont venus. Toute la journée, ils prouveront leurs capacités physiques à travers des épreuves de sauvetage. Course à pied, natation, embarquement, premiers secours… « Cette journée de sélection sert à valider les prérequis physiques, notamment l’aviron et la natation », explique Guillaume Counilh, coordonnateur de la surveillance des zones de baignade de la communauté de communes Médoc-Atlantique.

Une fois descendus sur la plage, les futurs sauveteurs sont répartis en quatre groupes, selon la commune d’affectation. Ils peuvent donc postuler pour Lacanau, Carcans, Hourtin et Naujac-sur-Mer. Il y a 70 candidats pour Lacanau, avec 56 places disponibles, plages lac et océan confondues. Un effectif renforcé pour « compenser l’absence des CRS cet été », précise Guillaume Counilh.

Une sélection exigeante

Premier test de la journée : le test Luc Léger, qui permet de calculer la vitesse maximale aérobie. Les coureurs font des allers-retours, en respectant un rythme marqué par les sifflets. Autour des terrains de course balisés dans le sable, les sauveteurs s’encouragent. C’est une compétition, mais toute animosité est interdite. « Il faut avoir des capacités physiques remarquables, mais aussi être capable de s’intégrer dans une équipe », indique Guillaume Counilh. Un comportement individualiste est prohibitif. »

Une fois l’épreuve terminée, les candidats disposent de quelques minutes pour souffler avant d’enfiler leur combinaison. Prochaine étape, la redoutable épreuve de course et de natation. Palmes en main, les sauveteurs se positionnent sur la ligne de départ. Ils courront puis nageront jusqu’à une bouée blanche, dans une eau à 14°C. Une fois au bord, ils rejoindront une deuxième bouée. Un parcours à réaliser deux fois. A l’arrivée, les nageurs sont épuisés. Cette épreuve est redoutée par de nombreux candidats.

« Tout dépend des conditions », explique Esther Laborde, étudiante en khâgne. S’entraîner toute l’année dans les conditions de l’événement est difficile. »

Nouvelles recrues et anciens

Certains candidats passent les tests pour la première fois. C’est le cas de Julien Dufourcq, 18 ans. Le lycéen, nageur au club de Saint-Médard-en-Jalles, a postulé à Lacanau : « J’ai l’habitude de surfer ici, explique-t-il. D’autres ont déjà travaillé sur les plages. Comme Esther qui en sera à sa troisième saison. Une « suite logique » pour la Canaulaise qui a été formée par le club de secours local.

Seuls les chefs de gare et leurs adjoints, reconnaissables ce samedi à leurs tenues rouges et jaunes, ne participent pas aux tests. Ce sont eux qui composeront leurs équipes pour l’ouverture de la surveillance le 27 avril.


La journée de sélection a été supervisée par les chefs de gare et leurs adjoints.

Nils Papineau

 
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