Marco Asensio est le nouveau maître de l’attaque parisienne

Le mercato a fermé ses portes vendredi soir et les sélections nationales s’apprêtent à se retrouver pour la première fois depuis l’Euro 2024. Mais avant cette trêve internationale, la 3e journée de Ligue 1 battait son plein ce week-end avec un très bon match ce dimanche. Le LOSC recevait le Paris Saint-Germain sur la pelouse du stade Pierre Mauroy. Au coup d’envoi, les deux équipes étaient toujours invaincues avec deux victoires sur les deux premières journées de championnat. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour un magnifique duel entre ces deux clubs en Ligue des champions cette saison, avec un calendrier loin d’être simple en Coupe d’Europe. Au cours d’une partie dominée par les Parisiens, les joueurs de Luis Enrique ont maîtrisé les Dogues (1-3) grâce notamment à une belle efficacité offensive construite autour de Marco Asensio, le nouveau chef d’orchestre du système signé Luis Enrique.

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«Normalement, on joue en fonction des espaces et des moments. En général, le numéro 9 n’est pas un joueur qui touche beaucoup le ballon. Dans ce type de configuration, le neuf est plutôt là pour finaliser les actions et générer des occasions. Mais quand on joue avec un neuf qui donne plus de continuité à son jeu, comme Asensio par exemple, d’autres choses se produisent», avait longuement expliqué Luis Enrique avant le match face à Montpellier. Et entre compatriotes, il est plus facile de se comprendre. De nouveau titulaire dans le onze de départ face à Lille, Asensio a de nouveau été préféré à Randal Kolo Muani à la pointe de l’attaque pour pallier l’absence de Gonçalo Ramos. Dans un rôle de faux-neuf, l’ancien joueur du Real Madrid prouve pourquoi Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi, en accord avec leur entraîneur, ne se sont pas précipités pour recruter un nouvel attaquant dans les derniers jours du mercato estival.

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Un rôle qui lui va comme un gant !

Auteur d’un but face à Montpellier le week-end dernier lors de la victoire 6-0 de Paris au Parc des Princes, Marco Asensio s’est montré indispensable à l’extérieur contre le LOSC. Dans son rôle de faux neuf, si précieux dans le système de Luis Enrique, le natif de Calvià près de Majorque a apporté tous les ingrédients nécessaires au jeu offensif du PSG. Il a su parfaitement décrocher pour apporter de la justesse technique. Toujours propre dans les derniers gestes, l’Espagnol a servi Bradley Barcola sur un plateau d’argent pour le deuxième but des siens, délivrant ainsi sa première passe décisive de la saison (36e). Sa participation à la création est nécessaire et cela s’est ressenti à plusieurs reprises. Il déstabilise les défenses pour soulager et libérer Bradley Barcola et Ousmane Dembélé sur les ailes. Certes, Marco Asensio n’a pas les mêmes qualités qu’un Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani ou un Victor Osimhen (pour rebondir sur la rumeur estivale) mais son profil est ce qui permet au PSG de dominer son adversaire et pas des moindres puisque le LOSC jouait à domicile avec une confiance pleine de 6 points en deux matchs et une qualification en Ligue des champions, ce que Luis Enrique a souligné en conférence de presse.

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« C’était un match à l’extérieur avec la difficulté que cela implique, face à un adversaire qualifié pour la Ligue des Champions et qui a joué plus de matchs que nous. La différence physique était très nette, surtout en deuxième mi-temps, mais nous avons marqué trois buts et je suis très content de la réponse de l’équipe. Il y a évidemment des choses à améliorer mais c’était un bon test. Le début de saison est magnifique. »Avec 35 ballons touchés, Marco Asensio a terminé le match avec très peu de fausses notes, affichant notamment 90% de passes réussies. Seules trois offrandes se sont soldées par un échec. Un joli ratio pour celui qui devient la véritable tour de contrôle de l’attaque parisienne. Pas d’étincelle, ni d’action spectaculaire mais une efficacité et une intelligence de jeu qui valorise chaque occasion du PSG. L’Espagnol n’a perdu que trois ballons et provoqué deux fautes. Il sait garder le ballon, sortir de la pointe de l’attaque et trouver les coéquipiers démarqués dans les espaces. Il a même failli s’offrir un but mais Lucas Chevalier était à l’affût pour repousser le danger (53e). Oui, le succès parisien porte (aussi) la signature de Marco Asensio.