A la veille de la trêve internationale, le Paris Saint-Germain avait un déplacement périlleux pour s’imposer dans le cadre de la 3e journée de Ligue 1. A Lille, les troupes de Luis Enrique devaient rester invaincues face à une équipe du LOSC en confiance qui a également remporté ses deux premières journées. Pour ce match au stade Pierre Mauroy, le coach espagnol était contraint de titulariser Lucas Beraldo sur le côté gauche de la défense en raison de l’absence de Nuno Mendes. En effet, le latéral portugais a contracté un virus et n’a donc pas pu se déplacer dans le Nord de la France ce dimanche soir. Les projecteurs étaient donc logiquement braqués sur Beraldo. Recruté en janvier dernier au Brésil, il avait connu des débuts mitigés avant de montrer de belles choses en fin de campagne, notamment en Ligue des champions. A seulement 20 ans, l’ancien roc défensif de São Paulo se devait de rassurer son monde.
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«Comment ne pas aimer Beraldo ? C’est une des curiosités du football. On peut recruter un joueur expérimenté de 30 ans et il aura besoin d’un ou deux ans pour s’adapter, et on peut aussi prendre un Beraldo, qui n’a que 20 ans et en dix jours, on a l’impression qu’il joue depuis des années à Paris.», s’était déjà réjoui Luis Enrique en fin de saison dernière. Mais avec une préparation complète à son actif, Lucas Beraldo n’allait plus être jugé comme la jeune recrue hivernale venue tout droit du Brésil à qui il faut laisser du temps. À Paris, il faut aligner les performances rapidement avec solidité et régularité pour convaincre entraîneurs, supporters et dirigeants. Et pour sa première titularisation avec le PSG cette saison, le natif de Piracicaba a répondu présent et surtout envoyé un message très clair à son club, quelques jours seulement après la fin du mercato estival, dans cette victoire maîtrisée par son équipe (1-3).
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Le Paris Saint-Germain doit-il recruter à nouveau ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres ces dernières semaines, notamment chez certains supporters et observateurs parisiens qui s’interrogent sur la profondeur de l’effectif parisien. Si les lignes offensives ont majoritairement pris de la place dans ces débats, le poste de latéral gauche est souvent revenu sur le tapis. Alors que Nordi Mukiele et Juan Bernat ont été respectivement prêtés au Bayer Leverkusen et à Villarreal, le flanc gauche de la défense parisienne n’était désormais composé que de Nuno Mendes et Lucas Beraldo. Le Portugais étant sujet aux blessures, c’est le Brésilien, défenseur central de métier, qui fait donc office de doublure officielle. Ce qui n’a pas rassuré une partie du milieu parisien. Mais son entraîneur et sa direction ont conservé la confiance qu’ils lui avaient accordée la saison dernière et Beraldo lui rend la pareille. S’il a eu du mal à contenir Edon Zhegrova en première période, le Brésilien a progressivement réussi à revenir dans le match, enchaînant de solides interceptions et remportant cinq duels face à son adversaire du flanc gauche.
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Tout n’est pas toujours parfait, mais il affiche tout de même 85% de passes réussies. Il est clairement sur la bonne voie. En tout cas, Lucas Beraldo peut également compter sur la confiance de ses coéquipiers et pas des moindres : «Il progresse, c’est sûr. Au Brésil, on a remarqué que c’était un joueur qui avait beaucoup de qualités. Venir en Europe n’est jamais facile, surtout en hiver, il s’adapte très vite. Il joue à plusieurs postes, c’est un joueur très polyvalent. Le coach apprécie sa polyvalence. Il est beaucoup plus mature, avec de l’expérience. On essaie de beaucoup parler avec lui. Le coach essaie de lui faire vivre de bonnes expériences pour qu’il puisse jouer et s’adapter. C’est déjà un grand joueur et il va continuer à progresser.“, a déclaré son compatriote et capitaine, Marquinhos, en zone mixte après la victoire face au LOSC. Alors qu’il va rejoindre sa sélection aujourd’hui, Lucas Beraldo peut rentrer en Amérique du Sud avec l’esprit libre et le sentiment du travail bien fait.
Pub. le 02/09/2024 08:47
Mis à jour le 02/09/2024 10:04