Le monde selon Donald Trump et Kamala Harris

Le monde selon Donald Trump et Kamala Harris
Le monde selon Donald Trump et Kamala Harris

A moins de deux mois de l’élection présidentielle américaine, le monde s’interroge sur la politique étrangère de Washington. Que sait-on réellement des orientations géopolitiques de Kamala Harris et de Donald Trump ?

Pour l’heure, on ne sait pas grand-chose de l’agenda de politique étrangère des deux candidats à la présidentielle. Traditionnellement, la géopolitique est rarement évoquée pendant la campagne. La guerre à Gaza et en Ukraine ont changé la donne, poussant les deux prétendants à la Maison Blanche à prendre position. Nous en parlons avec Laurence Nardon, spécialiste des États-Unis et chercheuse à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Elle vient de publier « Géopolitique de la puissance américaine « .

Quelle stratégie pour gagner la Pennsylvanie ?

Dans l’actualité des Etats-Unis, il y a aussi la Pennsylvanie, l’Etat qu’il faut conquérir pour remporter l’élection américaine. C’est LE swing state parmi les sept swing states, ces Etats très indécis où se jouera l’élection présidentielle du 5 novembre prochain. Comment les deux prétendants tentent de séduire les électeurs de cet Etat clé est à la Une de USA TodayCet État du Midwest est plus que jamais convoité. Donald Trump y a gagné en 2016 face à Hillary Clinton, mais a perdu en 2020 face à Joe Biden. Cette année, écrit USA Today, le candidat républicain fait tout pour percer à nouveau auprès de la population rurale tandis que Kamala Harris tente de séduire l’électorat urbain de Philadelphie, Pittsburgh et Harrisburg. Selon le quotidien américain, ce sont les électeurs indépendants du nord-est de l’État qui pourraient se révéler décisifs, des électeurs dont beaucoup appartiennent à la communauté latino. Kamala Harris a déployé d’importants moyens pour les convaincre de voter pour elle. Mais Donald Trump fait aussi les yeux doux à ce million de Latinos, notamment à ceux qui partagent des valeurs conservatrices et qui s’inquiètent de la situation économique.

Des incendies ravagent les forêts au Brésil

Le pays est frappé par une vague d’incendies, notamment dans Amazonie. Le Président brésilien Lula a dû admettre que son pays n’était « pas préparé à 100% » pour faire face à la vague d’incendies de forêt qui se propage dans tout le pays. Journal de Sao Paulo Le film montre des paysages apocalyptiques, des terres brûlées, des rivières sans eau et des habitants sans défense, certains coupés du reste du monde par un mur de feu. Aux incendies s’ajoute la sécheresse en Amazonie. Les rivières qui sont souvent le seul moyen de se déplacer dans la région deviennent impraticables. Les habitants n’en peuvent plus, ils respirent de la fumée depuis plusieurs semaines, écrit le site d’information Amazonie RéelleCertains se sont mobilisés, demandant de l’aide aux autorités locales et fédérales, notamment des livraisons d’eau potable, mais jusqu’à présent ils n’ont reçu aucune réponse.

L’ancien chef des services secrets vénézuéliens dénonce la « machine terroriste » dirigée par Nicolas Maduro

Suite à la publication d’un rapport d’experts duETEn soulignant les violations systémiques du gouvernement vénézuélien, l’ancien directeur du Sebin, le service de renseignement, s’exprime dans la presse argentine. Manuel Christopher Figuera a dirigé ce service sous la présidence de Nicolas Maduro jusqu’en 2019, date à laquelle il a décidé de démissionner et de fuir le pays. Cet ancien « homme clé de l’appareil répressif de l’État » comme le décrit le journal argentin La Nation dénonce une « machine de terreur, de persécution et de mort actuellement déployée sous les ordres de Nicolas Maduro. » Selon Manuel Christopher Figuera, le président lui-même est directement responsable de la répression contre la population, une répression qui s’est considérablement intensifiée au cours des dix dernières années, depuis l’arrivée au pouvoir du président. Aujourd’hui, estime l’ancien chef du Sebin, Nicolas Maduro, il utilise l’armée, la police et les services de renseignement comme un moyen de pression. « force d’occupation contre son propre peuple ».

Edmundo Gonzalez Urrutia doit-il être reconnu comme président légitimement élu ou non ?

C’est un sujet qui divise le Parlement européen, qui doit voter demain, jeudi (19 septembre 2024), sur une résolution proposée par les conservateurs du Parti populaire européen, le PPE, pour reconnaître le vénézuélien Edmundo Gonzalez Urrutia est le vainqueur légitime de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024. Une victoire revendiquée par le président sortant Nicolas Maduro, même s’il n’a pas pu la prouver. Le groupe des Socialistes et Démocrates, mais aussi les centristes de Renew, les Verts et La Gauche, ne voteront pas en faveur de la résolution proposée par les conservateurs du PPE qui s’allieront finalement à l’extrême droite. Javi Lopez, eurodéputé espagnol et membre du groupe des Socialistes et Démocrates, explique pourquoi son groupe n’a pas eu l’intention de se joindre à cette initiative. Il la considère très inefficace, étant donné qu’aucun gouvernement européen n’a reconnu Edmundo Gonzalez Urrutia.

Journal du 1ère

Dans Martiniquemalgré la multiplication des barrages routiers et autres dégradations, le préfet persiste et insiste : il n’est pas question de diffuser « en direct » réunions de travail consacrées à la problématique de la vie chère.

 
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