Israël a piégé des téléavertisseurs avant de les livrer au Hezbollah, selon le New York Times – Libération

Israël a piégé des téléavertisseurs avant de les livrer au Hezbollah, selon le New York Times – Libération
Israël a piégé des téléavertisseurs avant de les livrer au Hezbollah, selon le New York Times – Libération

Le média américain, qui cite plusieurs sources, affirme que les services de l’Etat hébreu ont réussi à insérer de petits explosifs dans 3.000 téléavertisseurs lors de leur fabrication, avant qu’un message ne déclenche la détonation mardi après-midi.

Détails d’une opération sans précédent qui laisse penser à une implication israélienne. La vague d’explosions de téléavertisseurs survenue au Liban mardi 17 septembre est le résultat d’une opération menée par les services de l’État hébreu, comme le revendique le Hezbollah, selon le quotidien israélien. Le New York Times, qui cite des responsables américains et d’autres nationalités.

Le média américain explique qu’Israël avait réussi à cacher de petits explosifs dans des téléavertisseurs achetés par le Hezbollah à Taïwan et à les déclencher à distance, tuant 9 personnes et en blessant quelque 2.800. Les petits engins, fabriqués par Gold Apollo à Taïwan, ont été interceptés par les services israéliens avant leur arrivée au Liban, selon ces responsables dont les nationalités n’ont pas été précisées. Quelques dizaines de grammes de matière explosive ont été insérées à côté de la batterie avec un déclencheur, précise le quotidien.

« Ce ne sont pas nos produits »

Mardi à 15h30 au Liban, un message semblant provenir de la direction du Hezbollah a fait biper l’engin pendant plusieurs secondes avant de déclencher l’explosif, selon le quotidien américain, citant toujours plusieurs sources anonymes. Plus de 3.000 unités, principalement du modèle AP924, avaient été commandées à la société Gold Apollo, précisent ces sources.

Les informations du quotidien américain appuient la théorie, avancée mardi par plusieurs experts, selon laquelle les services israéliens ont réussi à infiltrer la chaîne logistique du Hezbollah pour planifier cette attaque.

Une Source proche du mouvement avait auparavant indiqué à l’AFP que « Les bips qui ont explosé proviennent d’une cargaison de 1 000 appareils récemment importés par le Hezbollah », qui lui semblait avoir été « piraté à la Source »« .

De son côté, la société Gold Apollo s’est vigoureusement défendue mercredi d’avoir fabriqué les bips qui ont explosé simultanément la veille. « Ce ne sont pas nos produits. […] « Ce ne sont pas nos produits du début à la fin », Le directeur de la société, Hsu Ching-kuang, a déclaré aux journalistes à Taipei que les appareils n’avaient pas été fabriqués par sa société mais par une société appelée BAC, qui détient une licence pour utiliser sa marque.

 
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