Les explosions simultanées de téléavertisseurs du Hezbollah mardi au Liban, imputées à Israël par le groupe islamiste pro-iranien, ont fait 12 morts et quelque 2.800 blessés, a indiqué mercredi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, dans un nouveau bilan.
Après vérification auprès de tous les hôpitaux, le bilan s’élève désormais à “12 morts dont deux enfants” et on compte “entre 2.750 et 2.800” blessés, a-t-il précisé. Certaines personnes blessées dans la Bekaa (est) “ont été transférées vers la Syrie voisine”, tandis que “d’autres seront évacuées vers l’Iran”, a-t-il ajouté.
Des « attentats » condamnés par l’UE
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné les « attaques » au Liban, se déclarant « extrêmement préoccupé » par la situation. « Elles mettent en danger la sécurité et la stabilité du Liban et augmentent le risque d’escalade dans la région », a-t-il ajouté.
Et, « même si ces attaques semblent avoir été ciblées, elles ont causé de graves dommages collatéraux de manière indiscriminée parmi les civils, y compris les enfants » qui comptent parmi les victimes, a encore déploré le chef de la diplomatie de l’UE, se disant « extrêmement préoccupé » par la situation au Liban.
La Russie a également déclaré qu’elle “condamnait fermement” l’explosion simultanée la veille au Liban de bips utilisés par le Hezbollah et a appelé les parties à “faire preuve de retenue” afin de ne pas “déstabiliser davantage” la région. Le Kremlin a qualifié cette attaque de nouvelle “escalade des tensions” dans une région en proie à des crises.
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De son côté, l’Iran a accusé Israël de « massacres de masse ».
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