L’œuvre de Paul Magnette à Charleroi est achevée. Pas parfaite, mais achevée. Il revient à Thomas Dermine de donner à la première ville de Wallonie la « chair humaine » qui lui manque encore.
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Journaliste au pôle Powers
Par Stéphane Vande Velde Publié le 02/09/2024 à 00:01
Temps de lecture : 3 min
THomas Dermine ouvre donc un nouveau chapitre pour Charleroi. Ou, du moins, ferme celui de Paul Magnette. Pour un nouveau, il faudra attendre le verdict des urnes. La séquence s’est faite sans trop de heurts même si Julie Patte, bourgmestre faisant fonction et première échevine de Paul Magnette, n’a pas manqué d’avouer une certaine déception, tout en se mettant au service du nouveau venu. Pour Dermine, il s’agira d’un deuxième grand défi en deux mois. Après s’être lancé dans l’inconnu – une première campagne électorale et, de surcroît, comme tête de liste – et avoir transformé l’essai, il s’offre cette fois la possibilité de succéder à Paul Magnette à Charleroi, président du PS et rénovateur de la ville de Charleroi depuis douze ans. La tâche ne sera pas aisée face à un MR qui a le vent en poupe. Elle le sera d’autant moins que Paul Magnette a réussi ce que peu de bourgmestres parviennent à faire : changer les caractéristiques de sa commune et la rendre plus acceptable.
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