Ruth Dassonneville reçoit le prix APSA du jeune chercheur

Ruth Dassonneville reçoit le prix APSA du jeune chercheur
Ruth Dassonneville reçoit le prix APSA du jeune chercheur

Ruth Dassonneville, professeure titulaire au Département de science politique de l’Université de Montréal, s’est vu décerner par l’American Political Science Association (APSA) le prestigieux Young Researcher Award dans la catégorie élections, opinion publique et comportement électoral. Ce prix honore le meilleur chercheur dans ce domaine ayant obtenu son doctorat il y a moins de 10 ans. Fondée il y a plus d’un siècle, l’APSA est une organisation de premier plan dans l’étude de la science politique, regroupant des milliers de politologues de différentes spécialités.

Le parcours scolaire de Ruth Dassonneville a débuté par des études en histoire à l’Université catholique de Louvain, en Belgique, où elle a complété un baccalauréat et une maîtrise. Elle s’est ensuite orientée vers les sciences politiques et les sciences sociales, obtenant son doctorat en 2015, après un séjour de six mois à l’Université de Montréal, où André Blais a supervisé ses travaux. L’UdeM étant réputée pour ses études électorales, elle a choisi d’y poursuivre sa carrière de chercheuse, bénéficiant du mentorat du professeur Blais, lui-même récipiendaire cette année du prix Warren Miller. Ce prix est décerné tous les deux ou trois ans par l’APSA à des chercheurs dont les contributions aux enjeux des élections, de l’opinion publique et du comportement électoral sont exceptionnelles.

Les principaux intérêts de recherche de la professeure Dassonneville comprennent l’étude du comportement électoral, du désalignement, du vote économique, du vote obligatoire et de la participation des femmes à la politique. Ses résultats de recherche ont été publiés dans des publications renommées telles queRevue américaine de science politique, LE Revue britannique de science politique, L’Revue européenne de recherche politique et le Journal de politique.

Dans son ouvrage le plus récent, Les électeurs sous pression : pressions croisées entre groupes et volatilité électorale(2023), elle examine comment l’appartenance à divers groupes sociaux influence et modifie le comportement électoral. Elle explore le lien entre les caractéristiques sociodémographiques d’une personne et son soutien à un parti politique. Cependant, les identités multiples des individus les soumettent à des pressions contradictoires, rendant leurs choix électoraux plus instables et contribuant ainsi à une volatilité électorale accrue.

Ruth Dassonneville est aujourd’hui titulaire de la Chaire de recherche du Canada en démocratie électorale, cotitulaire de la Chaire CÉRIUM-FMSH en gouvernance mondiale et membre du Centre d’études sur la citoyenneté démocratique et du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Elle s’intéresse à approfondir ses recherches sur les liens entre le comportement électoral et l’appartenance à divers groupes sociaux, tout en explorant comment les partis politiques peuvent renforcer ces liens.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A Nice, Angèle, l’amie contre les violences sexistes et sexuelles, mérite encore d’être connue
NEXT Médaille d’or pour Mary-Sophie Harvey au 400 m quatre nages