Le Premier ministre affirme que son objectif est de « retrouver le chemin de la croissance et d’améliorer le niveau de vie des Français », tout en étant conscient que « nous sommes déjà le pays où la pression fiscale est la plus élevée ».
Le Premier ministre Michel Barnier juge la situation budgétaire du pays “très grave” et il “a demandé tous les éléments pour évaluer sa réalité exacte”, a-t-il déclaré dans une déclaration à l’AFP, tandis que ses futurs partenaires du gouvernement ne veulent pas entendre parler d’augmentation d’impôts.
Une réunion prévue mercredi à 10h30 entre Michel Barnier et le groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) pour évoquer ce point notamment, a été « reportée » selon l’entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n’est prévue à ce stade.
« La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave. J’ai demandé tous les éléments pour évaluer sa réalité exacte. Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité », affirme Michel Barnier dans sa déclaration à l’AFP.
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« Trouver le chemin de la croissance »
« Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et d’améliorer le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la pression fiscale est la plus élevée », ajoute le Premier ministre, qui se dit actuellement « très concentré sur la formation prochaine d’un gouvernement équilibré » pour « relever avec méthode et sérieux les défis » du pays et « répondre ainsi aux attentes des Français ».
Après sept ans de baisses d’impôts, Michel Barnier a surpris certains de ses interlocuteurs macronistes et de sa famille politique Les Républicains en évoquant une hausse des impôts, au nom d’une situation budgétaire étouffante, mais au risque de se priver de soutiens.
