Le Stade Montois n’a tenu qu’une vingtaine de minutes en Provence

Le Stade Montois n’a tenu qu’une vingtaine de minutes en Provence
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R.ramener deux points ou plus aurait été un exploit. En attraper un en Provence aurait été une belle performance. Sans surprise, le Stade Montois revient bredouille, et largement battu, de son long déplacement chez le vice-champion d’Aix (46-22), ce jeudi. Comme trop souvent cette saison, les jaune et noir ont montré leurs limites loin de leurs bases (deux petits points pris et six revers lors des six derniers déplacements). Mais cette fois c’est une équipe rajeunie et remaniée – douze changements par rapport au succès bonifié contre Biarritz – qui a fait douter un candidat à la promotion pendant 20 minutes sur la synthétique de Maurice-David. Pas un de plus.

Le staff montois a récemment affiché son ambition de top 4 comme objectif en fin de championnat. En attendant la suite et la fin de cette 27ème journée ce vendredi, c’est même la place qualificative aux phases finales qui est menacée après ce nouveau revers à zéro point. Le Stade avait tout à gagner à Aix, il aura désormais tout à perdre face à son voisin et rival Dacquois – en conclusion de ce bloc vendredi 26 –, Montauban et Rouen, les trois dernières sorties sous tension de cette saison.

Inefficacité éternelle

La jeune garde montoise regrettera longtemps son excellent début de match, durant lequel elle n’a débloqué son compteur que sur un penalty inaugural de Pialot, promu buteur en l’absence de Du Plessis (3-3, 6e). Car pendant plus de vingt minutes, les spectateurs de Maurice-David n’ont vu qu’une seule équipe, ou presque, à l’offensive. Conquérants ballon en main et solides en mêlée – dans la lignée de la copie délivrée contre Biarritz dans ce secteur – les joueurs de Patrick Milhet sont bien décidés à mettre la pression sur le vice-champion aixois dans une entame enflammée. Dont le rideau aurait sans doute craqué avec plus de précision, de patience et d’efficacité (12e, 16e, 18e).


La jeune garde montoise dirigée par Pialot, promu buteur, n’avait pas les armes pour rivaliser.

SYLVAIN SAUVAGE/ « LA PROVENCE »

Oui mais. Ancrés dans de bonnes intentions, les Montois ne capitalisent pas dans la zone de but. Contrairement aux Provençaux qui se dirigeaient vers les demi-finales, et qui n’ont mis que quelques instants à prendre le dessus malgré leur indiscipline constante. Un réveil choc pour les jaune et noir, qui craqueront à trois reprises en quinze petites minutes : d’abord par le champion du monde U20 Drouet après le premier véritable enchaînement de ses partenaires (10-3, 27e), puis par Finau – coup sur coup. – à la suite d’une mêlée à cinq mètres (17-3, 33e) et d’une attaque supersonique menée par Coville (22-3, 40e). L’ultime transformation échappe à l’inoxydable Gopperth (40e), mais les hommes de Mauricio Reggiardo, ultra-réalistes, peuvent rentrer aux vestiaires avec un mélange de soulagement et de satisfaction. Et le bonus offensif en poche.

Les Montois ne capitalisent pas dans la zone de but. Contrairement aux Provençaux lancés vers les demi-finales

Sept tentatives sur trois

Résignés, les Landais ? Ils attaqueront cependant le deuxième acte comme le premier, avec beaucoup d’engagement et de volonté. Et cela paie : sur un penalty joué rapidement par le jeune Darquier, toujours aussi performant en mêlée, Edwards valorise le bon travail de Lagrange et de l’entrant Wakaya (22-8, 43e). Le problème, c’est que même en infériorité numérique après le jaune de Martin (43e), l’Aix TGV est bel et bien sur la bonne voie. Et Coville profite d’une courte période d’hésitation dans le rideau adverse pour remettre ses partenaires dans le bonus offensif (27-8, 47e).

Un succès probant à cinq ans assuré sur le cinquième essai des locaux synonyme d’un doublé pour Drouet (34-8, 57e), cette fois en supériorité suite au jaune d’Ostrikov (55e). Et comme Maurice-David en redemande, l’ancien Rochelais Orioli pousse une sixième fois face à une défense montoise qui a baissé les bras (39-8, 68e), illustration réalisée sur le dernier essai de Septar (46-8, 76e). Le staff montois saura toujours profiter du dernier baroud d’honneur de ses protégés, qui réagissent coup sur coup grâce aux entrants Canut (78e) et Massé (46-22, 80e). Bien trop tard pour espérer et éviter de mettre en danger son top 6. Sur leur Boniface synthétique, face à des Dacquois décomplexés, ils n’auront plus le droit à l’erreur s’ils veulent le conserver.

Provence Rugby 46 – Stade Montois 22

Lieu Aix-en-Provence (stade Maurice-David). Arbitre M. Bru (Occitanie). Mi-temps 22-3.
RUGBY PROVENÇAIS
Points 7 essais de Drouet (27e57e), Finau (33e40e), Coville (47e), Orioli (68e), Septar (76e) ; 4 transformations (27e33e57e76e) et 1 penalty de Gopperth (4e).
Carte jaune Martin (43eerreurs répétées)
L’équipe Selponi (Bainivalu, 66e) – Lapègue, Bainivalu (Septar, 55e), Finau, Drouet – (o) Gopperth, (m) Coville (cap.) (Cazenave, 58e) – Gambini, Axtens (Orioli, 45e)epuis Axtens, 55e), Harrison (Piazzoli, 55e) – Suta (Chartier, 55e), Dufour (Mousties, 60e) – Francis (Mallez, 48e), Martin (Orioli, 58e), Toth (Nostadt, 48e).
STADE MONTOIS
Points 3 essais d’Edwards (43e), Canut (78e), Massé (80e) ; 1 penalty de Pialot (6e) ; 2 transformations de Cortès (78e80e).
Carte jaune Ostrikov (55eerreurs répétées)
L’équipe Cortes – Lagivala (Massé, 51e), Desaubies (Wakaya, 41e), Fernandez, Sayerse – (o) Pialot (Desaubies, 70e), (m) N. Darquier (Canut, 51e) – Ramotabua (Wavrin, 48e), Robic (Ramototabua, 65e), Brethous (cap.) – Edwards, Durand (Ostrikov, 41e) – Lalanne (Gajion, 30e), Lagrange (Van Jaarsveld, 49e), Bultel (Casadeï, 58e).

 
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