« Nous avons hâte de montrer que notre visage à Anoeta n’était pas le bon » – .

« Nous avons hâte de montrer que notre visage à Anoeta n’était pas le bon » – .
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C’est une équipe d’Aviron qui se fait pardonner, qui arrivera dans la capitale samedi (17 heures), pour défier le Stade français Paris. Après l’humiliation subie à Anoeta contre Toulon fin mars, les hommes de Grégory Patat veulent se racheter.

Trois semaines séparent votre dernier match important (Toulon) du suivant (Paris). Comment avez-vous géré cela ?
Il y a eu une période de Coupe d’Europe où il y avait un roulement dans l’équipe. Nous sommes restés dans notre division de départ. On a préparé les huitièmes de finale, puis pour certains, on a fait un peu de récupération pour préparer le sprint final. Dans le groupe, une partie de l’effectif avait besoin de se régénérer. Elle a travaillé physiquement, en convalescence. Un autre, qui est allé à Édimbourgelle s’est retrouvée en sorties, en visites… Après, il y a eu trois ou quatre jours de vacances et on a repris jeudi dernier.

Comment trouvez-vous vos joueurs avant ce sprint final ?
Bien. Depuis le début de la semaine, ça marche bien, on a un groupe investi et on a hâte de retrouver ce championnat. Le Top 14 est passionnant, il y a des défis pour tout le monde et, surtout, nous avons hâte de montrer que notre visage à Anoeta n’était pas le bon… Nous voulons montrer que cette équipe est meilleure que cela, nous voulons revenir rapidement au championnat, afin de montrer que nous sommes capables de faire mieux.

Vous mentionnez Anoeta. La frustration est-elle toujours présente et doit-elle servir de moteur ?
Ce Top 14 ne permet pas de déplorer trop longtemps des contre-performances. Nous avons pris la réalité à notre retour d’Anoeta, et avant Edimbourg nous avons parlé de cet échec. Ensuite, l’objectif était de regarder rapidement vers l’avenir.

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Qu’est-il ressorti de ces discussions ?
Nous avons complètement raté l’événement. Tous. Chaque. Il n’y a eu aucune réaction ni rébellion. Avant ce match, nous avions battu La Rochelle et nous ne nous considérions pas comme la meilleure équipe. Aujourd’hui, nous ne nous considérons pas comme les pires. Il faut se concentrer sur notre rugby et notre quotidien, pour que notre rugby mette la pression sur chaque adversaire.

L’équipe est-elle passée en mode attente ?
Il n’y a pas de suite, pas de phase finale… L’équipe est en mode « finir le plus haut possible », tout simplement. Toutes les équipes ont des choses à gagner, il n’y a rien d’écrit. La réalité de la 21e journée ne sera pas celle des suivantes. Nous n’avons jamais parlé de phase finale ou de maintien, nous parlons seulement de performances, chaque jour.

Après Toulon, l’Aviron ne commence pas à baisser les bras ?
Le treizième vaut 5 points et le sixième vaut 6 points. Il y a des enjeux pour l’Aviron et pour toutes les autres équipes. Les matchs doivent être joués. Nous sommes habitués à cette pression des résultats chaque week-end. Nous n’allons pas changer notre philosophie et nous n’allons pas avoir plus de craintes que cela. Nous continuerons à rester concentrés sur notre performance et notre jeu. Le match d’Anoeta, je sais que ce n’était pas notre vrai visage et que l’équipe est meilleure.

Vous l’avez dit, les tensions et la pression font partie de votre quotidien. Est-ce qu’elle monte d’un cran ?
Non pas du tout.

Selon vous, que faudrait-il faire pour contrer le Stade Français ?
Le Stade français est premier du classement. Comme toutes les grandes équipes, c’est facile à analyser. Elle fait des choses simples et efficaces. Leur efficacité est terriblement redoutée. Samedi, il faudra faire un match solide pour pousser les Parisiens dans leurs retranchements. L’aviron a démontré, dans le passé, qu’il est capable de perdre le fil d’un match à l’extérieur avec des erreurs qui coûtent des essais faciles. Contre le Stade Français, si on fait ça, on ne pourra pas exister. Ce week-end, il va falloir être fort sur les fondamentaux. Paris est l’équipe qui met le plus de pression sur la conquête adverse, elle possède une défense redoutable, prend peu d’essais ou seulement dans une certaine zone. Nous connaissons la difficulté qui nous attend. C’est parfait par rapport à un match retour, après trois semaines. Nous pourrons nous jauger.

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Jouer à l’extérieur, avec le leader, est-ce idéal pour une reprise sans pression ?
Je ne le vois pas comme ça. Nous avons besoin de points. On se met la pression tous les week-ends, même si on n’arrive pas encore à la gérer en extérieur. A Jean Bouin, il y aura une pression pour bien faire, pour mettre en place un rugby bon et efficace, car si on y va sans pression, ça peut coûter cher au final.

A six jours de la fin de la phase régulière, où attendez-vous des avancées ?
A l’extérieur, j’attends un peu plus de cohérence défensive. Il y a trop de trous d’air qui nous affaiblissent. Si l’on fait abstraction d’Anoeta, où nous avons pris 40 points, à domicile, nous avons eu en moyenne 13 points pris. À l’extérieur, c’est environ 34 points. Aujourd’hui, notre rugby progresse en termes de conquête et d’attaque, mais défensivement, nous avons deux visages : un à Jean Dauger et un à l’extérieur. Il faudra vraiment y remédier, car il sera plus facile de gagner si notre défense est efficace.

Vous ne l’avez jamais fait, mais à l’approche de la fin de saison, êtes-vous tenté de cibler les matches ?
Non. Nous verrons match par match, comme nous l’avons toujours fait en dehors de la Coupe d’Europe. Je ne voulais pas que cette compétition prenne trop d’énergie à mon groupe. Là, la meilleure équipe sera alignée, à chaque fois, en Aviron.

Des joueurs quitteront-ils l’infirmerie ce week-end ?
Non, Reece Hodge n’est pas prête. Sireli Maqala et Luke Tagi non plus. Pour eux, on vise les quatre derniers matches.

 
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