Un principe de base : « Le salaire minimum n’est pas un salaire décent ».
Certes, le SMIC a augmenté au cours des trois dernières années. “Il est passé en trois de 1230,60 euros à 1389,69 euros”, rappelle Le Parisien. Mais les prix à la consommation continuent d’augmenter et les salaires supérieurs restent stagnants. Résultat, de plus en plus de personnes sont soumises au Smic en France : près de 1 personne sur 5 dans le privé (17 %) contre 12 % début 2021, précisent nos confrères.
Fin 2022, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion estimait que 34 à 35 % des ménages ne disposaient pas de ressources suffisantes. Et que pour vivre décemment, un célibataire avait besoin de 300 euros de plus que le SMIC. De son côté, Gabriel Attal rêve d’une « désmircadisation » de la France.
“Le salaire minimum n’est pas un salaire décent”
Ce jeudi, dans les colonnes du Parisien, le patron de Michelin est allé dans le sens du Premier ministre.
Pour Florent Ménégaux, « le salaire minimum n’est pas un salaire décent ». Résultat, le patron de Bibendum a décidé de payer en conséquence l’ensemble de ses 132 000 salariés pour vivre décemment. Ce est-à-dire « se nourrir, se loger, prendre soin de soi, assurer l’éducation de ses enfants, mais aussi économiser de l’argent et même envisager des vacances et des loisirs »nous l’avons coté sur TF1.
DONC ? Combien sont payés les salariés de Michelin ? La réponse est cinglante comme un crissement de pneus : +20 % que le smic à Clermont (1 680 euros), au siège de l’entreprise. Et deux fois le Smic (2800 euros) à Paris.
