l’essentiel
L’armée israélienne est équipée d’une trentaine de F-35I « Adir », des avions de combat furtifs de pointe qui pourraient être utilisés par l’État hébreu pour riposter contre l’Iran.
Cible d’une vaste attaque de missiles et de drones iraniens, Israël a prévenu que ses attaquants « n’en sortiront pas indemnes ». L’État juif va « riposter » a déclaré le chef d’état-major de l’armée, le général Herzi Halevi, depuis la base de Nevatim, dans le sud d’Israël. C’est ici qu’attendent les trois escadrons de chasseurs F-35 de l’armée israélienne pour passer à l’action. 34 appareils sont déjà opérationnels, rapporte La Voix du Nord.
L’avion de combat le plus cher de l’histoire
Conçu par l’américain Lockheed Martin, le F35 est deux fois plus cher que le Rafale de Dassault. Un appareil coûte 160 millions de dollars. Furtif et doté d’une technologie électronique récente, le F-35 embarque des munitions air-sol ou air-air. Capable de décoller et d’atterrir verticalement, certifié pour transporter et lancer des armes nucléaires, il a également été choisi par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie et le Canada.
Des avions américains spécialement adaptés pour Israël
Les escadrons de F-35I « Adir » ont été spécifiquement adaptés pour l’armée israélienne. Adir, en hébreu, signifie « puissant ». Ainsi, les appareils contiennent des systèmes de guerre électronique et de nouveaux missiles air-air israéliens. Israël devrait recevoir une quinzaine d’avions supplémentaires dans les années à venir.
Israël pourrait emprunter l’une de ces 3 routes en cas d’attaque contre l’Iran :
1- En survolant à basse altitude la Méditerranée, puis en tournant vers les terres avant d’entrer dans l’espace aérien turc, en profitant de l’instabilité de la région d’Idlib et en passant par la frontière… pic.twitter.com/o3CkKrxZpx
– Restituteur Orientis (@restitutorII) https://twitter.com/restitutorII/status/1779974502618706162?ref_src=twsrc%5Etfw
Comment pourront-ils réagir ?
Pour se rendre en Iran, le F-35I « Adir » aura 1 200 kilomètres à parcourir. Malgré une telle distance, selon nos confrères, Israël a trouvé une solution pour éviter de devoir ravitailler les avions en vol. L’armement de ces derniers variera en fonction des cibles à atteindre, centres nucléaires enterrés ou sites de lancement de missiles en surface.