pourquoi l’ONU craint-elle « un accident nucléaire » à Zaporizhia ? – .

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Le directeur de l’AIEA, l’agence des Nations Unies chargée de la sécurité nucléaire, a déclaré lundi que la centrale électrique de Zaporizhia en Ukraine se rapprochait « dangereusement d’un accident nucléaire ».

Dans la question ? Plusieurs attaques récentes de drones sur le site, dans le sud-est du pays.

La centrale électrique de Zaporizhia est à l’arrêt depuis septembre 2022.

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Zaporizhia : la centrale nucléaire ukrainienne cristallise les tensions

La sécurité autour de la centrale électrique de Zaporizhia est préoccupante. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré lundi que le site nucléaire situé dans le sud-est de l’Ukraine s’approchait «dangereusement à cause d’un accident nucléaire« . Dans la question? Plusieurs frappes de drones début avril autour d’installations nucléaires, occupées par la depuis mars 2022.

Dans une vidéo diffusée par les forces moscovites, un dirigeant russe montre les dégâts causés par ces tirs. Selon cette Source, un véhicule livrant des repas au personnel de l’usine, toujours présent à Zaporizhia pour assurer la sécurité des lieux, a été touché par un drone. Mais surtout, le toit du réacteur numéro 6 aurait également été endommagé par ces bombardements, même s’il avait résisté au choc. Si le Kremlin désigne l’Ukraine comme responsable de ces attentats »provocant», Kiev, assure que la Russie en est à l’origine.

Des grèves « totalement inconcevables »

Mais en fait, c’est «impossible“pour déterminer le camp qui a déclenché ces frappes de drones, selon l’AIEA. En effet, la trajectoire des engins en question n’est pas forcément linéaire, ce qui rend difficile la détection de leur site de lancement.»Les preuves scientifiques ne sont pas là pour nous permettre d’affirmer sans conteste que cela vient de ceci ou de cela. », explique Rafael Grossi. Cet incident touchant directement la centrale de Zaporizhia est en tout cas le premier depuis 2022, année au cours de laquelle ses six réacteurs nucléaires ont été arrêtés.

Ces nouvelles grèves représentent donc un danger »précédent» qui ne doit pas se répéter. Certes, l’intérieur de la centrale n’a pas été touché, mais une nouvelle attaque risquerait de mettre en péril la sécurité nucléaire de la région. “Il s’agit pour l’instant d’une attaque minime, car les enceintes sont très résistantes, souligné sur TV5 Monde 8 avril Emmanuelle Galichet, chercheuse en physique nucléaire au CNAM. Mais il ne faut pas en prendre l’habitude. Il est totalement inconcevable que tous les belligérants se livrent à ce type d’attaque. Nous ne touchons pas aux outils industriels, quels qu’ils soient.

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Sur place, les ouvriers, restés sur place malgré la présence russe, craignent depuis plusieurs mois un accident. “Je me sens assez anxieux car je sais comment fonctionne cet équipement et je sais que les interférences peuvent entraîner de graves problèmes, personne ne peut le prédire», alertait déjà il y a quelques mois Dmytro, un ancien employé du site de Zaporizhia, au micro de France24. La ville du même nom reste régulièrement touchée par les bombardements, étant située dans une zone toujours contestée entre Ukrainiens et Russes.


TON

 
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