que se passe-t-il dans cette maison de retraite ? – .

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Par Nina Hossein-Zadeh
Publié le

16 avril 24 à 6h42

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C’est avec colère que le personnel de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Jallier à Carbonne, au sud de Toulousea annoncé qu’elle se mettrait en grève le mardi 23 avril 2024.

Le syndicat Force ouvrière détaille dans un communiqué les maux qui gangrènent cet Ehpad et accuse Franck Hocquet, le directeur de l’établissement.

Des menaces de non-paiement des salaires ?

« La direction de l’établissement, ne sachant plus comment résoudre les difficultés qui surviennent au quotidien, menace les agents de ne pas leur verser leur rémunération au motif d’une trésorerie insuffisante », indique le communiqué.

Une situation confirmée par un agent de l’établissement. « Cela fait un an que la menace plane. Tout le monde s’inquiète de sa rémunération, du personnel soignant à l’administration. Nous aimerions comprendre ce qui a causé ce déficit. »

Cette situation serait le résultat d’une mauvaise gestion de trésorerie, précise le salarié, et mettrait le personnel dans un état de stress. « Nous avons eu trois démissionsde la burnouts et plusieurs arrêts. »

La mairie saisit l’ARS

Denis Turrel, maire de Carbonne, avait été prévenu en octobre dernier de la situation. « La mairie ne dispose que d’un siège au conseil d’administration. Je ne peux donc pas intervenir puisque cet établissement est sous la tutelle de l’Agence régionale de santé (ARS)”, explique-t-il.

Mais à l’époque, après avoir reçu le personnel de l’Ehpad Jallier, il s’était dit « inquiet » et avait préféré alerter l’autorité sanitaire. « Ils sont intervenus par surprise, mais je n’ai plus eu de nouvelles depuis. »

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Le maire n’a pas non plus eu de nouvelles lors des séances du conseil administratif. « Je comprends qu’il soit difficile d’en parler lors de ces réunions, mais ces points n’ont pas été abordés », déplore Denis Turrel.

Une rencontre surprise avec l’ARS

Un employé de l’établissement Jallier le confirme également visite surprise de l’ARS. « C’était à la mi-décembre, pendant le Noël familial. Le staff n’a donc pas pu communiquer avec le directeur de l’ARS», Didier Jaffre.

Sans nouvelles depuis, le syndicat Force ouvrière a décidé de manifester le 23 avril jour de grève, devant le bâtiment de l’autorité sanitaire. Didier Jaffre devrait recevoir les représentants du personnel lors d’une réunion.

« Nous espérons que cela fera bouger les choses car nous remettons en question la direction. Notre souhait est d’obtenir un changement de directeur. »

«Notre Ehpad ne fait pas exception», défend le directeur

Contacté par Actualités toulousaines, se défend Franck Hocquet. L’inflation que connaît la depuis 2022, la revalorisation des salaires “légitime, pour redresser les métiers de santé”, ainsi que “l’évolution insuffisante des recettes” auraient été à l’origine de cette situation. trou dans la trésorerie de sa création.

“Ces difficultés sont communes à de nombreux établissements en France et notre Ehpad ne fait pas exception”, déplore-t-il. Une « triste réalité », ajoute-t-il, qui se confirme année après année.

Depuis sept ans, Franck Hoquet est à la tête de l’Ehpad Jallier. Dès les premières difficultés financières, le réalisateur a choisi « d’en parler, par souci de transparence ». « La situation n’est pas encourageante et elle est inquiétante, je le comprends. Les temps sont difficiles, mais nous essayons d’honorer la confiance des résidents et des employés. »

Que dit l’évaluation qualité de la HAS ?

Dans son communiqué, le syndicat Force ouvrière évoque « une maltraitance systémique à les niveaux, que ce soit envers les agents ou les habitants ».

De son côté, Franck Hocquet s’en défend. « Tous les cinq ans, nous faisons réaliser une évaluation par la Haute Autorité de Santé. La dernière évaluation qualité de la HAS a été réalisée dans l’établissement en septembre », précise-t-il. Selon le réalisateur, « les résultats sont bons ».

Concernant les critères impératifs, comme la qualité des soins, l’établissement n’est concerné par aucun d’entre eux qui pourrait alerter de mauvais soins. « Cela prouve qu’il n’y a pas d’abus. On peut avoir des désaccords sur la gestion, il peut y avoir des tensions, mais je travaille pour les habitants. »

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