À quoi servent les fonds ? Le portrait de Jériko – .

À quoi servent les fonds ? Le portrait de Jériko – .
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Jeriko est le premier fonds de capital-risque deal-by-deal dédié à l’agroalimentaire. Créé au sein de Techmind, ce fonds a pour objectif d’accompagner et de soutenir les fondateurs de Foodtech et d’Agritech qui cherchent à transformer l’industrie agroalimentaire. Maddyness a rencontré Olivier Tilloy, co-fondateur de Techmind et Jeriko.

« Dès le début de Techmind, nous avons commencé à investir dans les sujets liés à l’alimentation et à l’agriculture », souligne Olivier Tilloy, qui cite notamment l’exemple de Gardyn ou Yuka. En 2020, le co-fondateur de Techmind rencontre Emmanuel Leconte, agriculteur entrepreneur avec plus de 25 ans d’expérience. Ensemble, ils ont structuré une thèse d’investissement autour des thèmes de l’alimentation et de la nouvelle agriculture : c’est la naissance de Jeriko.

Du « VC as a service » à un deal club dédié à la Foodtech

Olivier Tilloy a créé Techmind en 2018 avec David Domingues. Initialement basée sur un modèle « VC as a Service », Techmind a progressivement développé ses propres activités d’investissement. En plus de son modèle de VC externalisé destiné aux business angels, aux family offices ou aux entreprises souhaitant investir en direct, les fondateurs ont développé, depuis 2020, une communauté d’investisseurs et un modèle de club deal.

Avec ses fonds deal by deal, Techmind offre à sa communauté d’investisseurs la possibilité de co-investir dans des startups. Le ticket d’entrée est de 10 000 euros, et les investisseurs choisissent au cas par cas d’investir ou non dans les startups. La société investit aujourd’hui selon trois thèses : une thèse générale early stage tech européenne, une thèse pays émergents (Afrique et Moyen-Orient) avec un biais fintech et une thèse alimentaire avec Jeriko.

« Il y a d’énormes enjeux autour de l’alimentation et les startups ont de nombreuses réponses à apporter pour changer nos modes de production et de consommation »souligne Olivier Tilloy. « Parallèlement, nous avions identifié un manque d’acteurs capables d’investir très tôt dans la vie des startups sur cette thématique »il ajoute.

Un fonds agile qui peut investir d’un bout à l’autre de la chaîne agroalimentaire

Jeriko investit tout au long de la chaîne alimentaire, de la ferme à l’assiette, aussi bien en matière agricole qu’en matière de production ou de distribution. « Nous essayons avant tout de développer un maximum de synergies entre les sociétés en portefeuille », souligne Olivier Tilloy. Le fonds investit principalement en Europe et à 80% en France, mais ne s’interdit pas d’investir en Afrique à l’avenir. « Les enjeux autour de l’alimentation sont mondiaux. Nous aimons donc accompagner les entreprises capables de se développer à l’international »précise Olivier Tilloy. « Pour l’instant, nous cherchons à nous ouvrir davantage à certains écosystèmes européens, nous regardons particulièrement activement l’Europe du Sud »il ajoute.

Le fonds investit depuis le pré-amorçage jusqu’à la série A et tient à soutenir ses investissements au-delà de l’investissement. « Nous avons structuré une plateforme afin que les investisseurs puissent suivre de près leurs avoirs et avoir une posture active », partage Olivier Tilloy. Parmi ces investisseurs, on retrouve principalement des entrepreneurs, mais aussi des familles, des cadres du secteur agroalimentaire et plus récemment, des entreprises du secteur.

Jeriko peut diriger des rondes tout en étant un suiveur. « Comme nous procédons deal par deal, nous sommes très agiles dans notre manière de fonctionner, nous n’avons aucune contrainte sur la taille des tickets ou le calendrier d’investissement », commente Olivier Tilloy. Selon les tours, Jeriko peut donc investir des tickets allant de 50 000 euros à 1,5 million d’euros, et lorsque les dirigeants le jugent pertinent, il peut enchaîner des tours jusqu’en série A. Parmi ses trois dernières opérations, Jeriko a notamment mené le tour de table de Flux alimentaire et a co-dirigé celui de Ferme de carbone.

Bien qu’il ne se présente pas comme un fonds d’impact, Jeriko accorde une grande importance à l’impact des projets qu’il finance. Le fonds sélectionne ses investissements selon six critères d’impact : impact environnemental, santé, accessibilité, impact sur la vie des agriculteurs, filière courte et impact qualitatif, notamment sur le goût et l’apparence. alimentation saine et durable. « Notre objectif est d’avoir un réel impact en contribuant à transformer en profondeur la chaîne agroalimentaire »conclut Olivier Tilloy.

 
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