deux mises en examen pour trafic après la mort d’un homme

deux mises en examen pour trafic après la mort d’un homme
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Deux hommes ont été mis en examen, respectivement pour trafic de stupéfiants et complicité de trafic, après le décès d’un quinquagénaire à Bordeaux lié au chemsex, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.

Une information judiciaire a été ouverte “pour homicide involontaire et trafic de stupéfiants, à savoir acquisition, détention, offre et cession, importation et usage”, a déclaré le parquet de Bordeaux, confirmant une information du quotidien. Sud-Ouest.

Produits en rapport avec chemsex

La victime, un homme né en 1966, a été retrouvée morte lundi soir à son domicile en présence de deux hommes qui ont appelé les secours. Des produits « liés au Chemsex », comme le 3MMC et le GBL, ont été trouvés sur place.

Selon une Source policière, les premières constatations et auditions suggèrent un décès survenu lors d’une soirée chemsex, terme basé sur la contraction de “chemicals”, qui désigne le fait de consommer des produits psychotropes dans le but d’intensifier et de prolonger les rapports sexuels.

Après la mise en garde à vue de quatre personnes cette semaine, deux hommes nés respectivement en 1990 et ont été présentés samedi à un juge.

Le premier a été mis en examen pour trafic de stupéfiants et le procureur de la République a requis son placement en détention provisoire. L’individu ayant demandé un débat différé, il a été incarcéré samedi soir et le débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention aura lieu mercredi.

Le deuxième individu a été mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants et placé sous contrôle judiciaire, conformément aux ordonnances du procureur.

Déjà trois enquêtes à Bordeaux

Cette affaire intervient peu après l’ouverture à Bordeaux de trois enquêtes distinctes sur quatre overdoses, dont deux mortelles, subies mi-mars à plusieurs jours d’intervalle par des hommes consommant des produits liés au « chemsex ». Mardi, le parquet n’a établi “aucun lien” entre ce nouveau décès et des cas antérieurs.

Le « Chemsex » est apparu dans les années 2000 et la pratique a été favorisée ces dernières années par des applications de rencontres comme Grindr, pour des « sexparties » sur une longue période (un week-end, plusieurs jours d’affilée).

Outre les risques de surdose ou liés à l’injection de stupéfiants, cette pratique peut entraîner une fatigue intense, avec des effets de dépression, d’anxiété et de paranoïa chez ses adeptes les plus assidus.

 
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