L’aide humanitaire à Gaza augmente progressivement, mais les Nations Unies affirment que la population est toujours confrontée à une pénurie extrême de nourriture et d’autres produits de première nécessité.
L’aide humanitaire à Gaza augmente progressivement, mais les Nations Unies affirment que la population est toujours confrontée à une pénurie extrême de nourriture et d’autres produits de première nécessité.
Israël a accepté jeudi d’ouvrir un nouveau point de passage dans le nord, selon les autorités. Sur X, l’organisme israélien chargé des affaires civiles palestiniennes (Cogat) a déclaré que « Les premiers camions d’aide alimentaire sont entrés hier à Gaza par le nouveau point de passage du nord ». L’ONU a déclaré mardi qu’Israël entravait les distributions de nourriture dans la bande de Gaza plus que toute autre forme d’aide humanitaire.
Mais les problèmes de distribution dans le territoire palestinien dévasté ralentissent les livraisons. L’approvisionnement en eau suscite de nouvelles préoccupations.
Jamie McGoldrick, coordinateur humanitaire de l’ONU, décrit la situation sur le terrain « Les conditions sur le terrain ne se sont pas améliorées de manière significative. Vous savez, je pense qu’il y a une chose immédiate qui doit être faite, c’est que nous sommes confrontés au défi de l’eau. C’est de pire en pire. Il fait plus chaud dans cette région et le système d’approvisionnement en eau ne fournit pas aux résidents la quantité d’eau dont ils ont besoin. Cela entraîne des maladies d’origine hydrique dues au manque d’eau propre et salubre et à la destruction des systèmes d’assainissement, ce qui pose des problèmes à la population qui y vit. En conséquence, de nombreuses maladies sont apparues.
Les organisations humanitaires et leurs alliés étrangers comme les États-Unis, principal allié d’Israël, poussent le pays à ouvrir des routes d’approvisionnement directes vers le nord de la bande de Gaza, où la crise humanitaire est la plus aiguë.
Par ailleurs, les familles des otages toujours détenus par le Hamas ont mené la campagne pour leur libération auprès de l’ambassade des États-Unis à Tel Aviv. Ils ont bloqué les routes à l’extérieur du bâtiment pour exiger que l’administration Biden fasse pression sur le gouvernement israélien pour qu’il conclue un accord avec le Hamas. Le Hamas détient toujours des centaines d’otages.
