La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Dimanche 31 mars, le parquet d’Aix-en-Provence a annoncé avoir découvert les ossements du petit Émile, disparu à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 8 juillet 2023 alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents. Le crâne du garçon, dans un état de décomposition avancé, a été découvert par un randonneur à environ un kilomètre du lieu de la disparition. “Je le trouve au milieu de la route, a déclaré ce dernier à BFMTV. Je savais que c’était lui.
Lorsque les autorités ont été alertées, les ossements du petit Émile ont été confiés à l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Pontoise pour analyse. L’objectif des enquêteurs est de déterminer la cause du décès, ce qui pourrait permettre à l’enquête de prendre une direction plus précise. Vers un meurtre ou un accident.
Pour Jacques Pradel, la théorie de l’accident est la plus plausible
Pendant que les experts cherchent des réponses, le journaliste d’investigation Jacques Pradel a déjà une idée bien précise de ce qui aurait pu arriver au garçon de deux ans. Pour lui, « la trace du crime doit être écartée » Pour l’instant.
“La thèse d’un simple accident reste l’une des plus plausibles, appuie le narrateur de Chroniques criminelles dans les colonnes de France Dimanche. Imaginons que l’enfant soit tombé dans le ruisseau à proximité de l’endroit où sa dépouille a été découverte et qu’il soit resté longtemps immergé sous l’eau, cela pourrait expliquer pourquoi les chiens ne pouvaient pas sentir sa trace et que les caméras thermiques n’étaient pas capables de détecter sa dépouille. Et puis que ses os auraient pu être retrouvés éparpillés, à cause des pluies ou des animaux sauvages.
« Ce serait peut-être mieux pour sa famille“
Selon Jacques Pradel, la théorie de l’accident est d’autant plus séduisante qu’elle serait plus facile à accepter pour les proches d’Émile. « Si cette hypothèse était avérée, Ce serait peut-être mieux pour sa famille. Un accident banal, dont on peut certainement se sentir coupable, le grand-père ayant eu la négligence de laisser son petit-fils quitter le domicile familial pour aller errer dans la rue, sans la moindre surveillance. Mais tout cela vaut peut-être mieux que d’imaginer les horreurs qu’aurait pu endurer le petit Émile si par hasard il était tombé entre les mains d’un pédophile de l’espèce maniaque et meurtrière.
Outre le crâne du petit Émile, les enquêteurs ont récemment trouvé d’autres ossements ainsi que ses vêtements. Les analyses pourraient durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. En attendant, le mystère demeure.
