Personne ne veut donner un emploi à Oscar Pistorius

Personne ne veut donner un emploi à Oscar Pistorius
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Trois mois après sa sortie de prison, Oscar Pistorius peine à se réinsérer dans la société. Selon le « New York Post », le Sud-Africain de 37 ans vit cloîtré dans la luxueuse maison de son oncle à Pretoria, et son ancien cercle d’amis ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Le joueur de 30 ans aurait contacté au moins deux membres du Comité international paralympique (IPC) dans l’espoir de trouver un emploi. L’ex-athlète se serait, à chaque fois, heurté à un mur. « Il est trop toxique pour travailler avec lui. Il n’y a rien pour lui ici », a confié un membre de l’IPC au média new-yorkais.

En attendant de trouver un emploi, Oscar Pistorius travaille bénévolement dans l’église que fréquente son oncle. Il s’occupe de l’entretien et assiste aux offices religieux. « Je ne l’ai presque pas reconnu. Ses cheveux sont plus longs et il porte une barbe. Et ce n’est pas aussi « adapté » qu’on pourrait le penser. On ne dirait pas qu’il était un athlète. Il n’est tout simplement plus le même », confie une femme qui a repéré le trentenaire à l’église le mois dernier. « Il n’est pas gentil, pas ouvert. Je ne sais pas si je l’ai déjà vu sourire. Il n’est plus que l’ombre de lui-même », glisse un paroissien.

Oscar Pistorius est devenu un héros national en 2012, lorsqu’il est devenu le premier athlète amputé à se qualifier pour les épreuves olympiques d’athlétisme. Mais six mois plus tard, le 14 février 2013, le Sud-Africain tue sa compagne Reeva Steenkamp en lui tirant plusieurs balles à travers la porte de sa salle de bain. Condamné en appel à treize ans de prison, l’ex-athlète a purgé plus de la moitié de sa peine avant d’être libéré sous condition en janvier.

La propriété dans laquelle vit Pistorius est gardée par des hommes armés, des barrières de sécurité et des chiens. Le trentenaire n’est pas tenu de porter un appareil électronique, mais un agent de probation effectue des contrôles à des heures aléatoires, aussi bien de jour qu’en pleine nuit. Le Sud-Africain doit se soumettre à des tests d’alcoolémie et de drogue. Il n’est pas autorisé à contacter la famille de Reeva Steenkamp, ​​il doit rester à l’écart des réseaux sociaux et il lui est interdit de donner des interviews et d’écrire un livre.

 
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