L’année dernière, l’événement avait attiré 84 personnes, mais cette année, le succès a dépassé les attentes. Pour certaines personnes, c’était même leur premier tatouage.
« C’est une cause qui touche tout le monde d’une manière ou d’une autre, et il n’est pas nécessaire d’avoir vécu ce problème pour soutenir la cause. Chaque personne dans la communauté est un maillon de la chaîne et je pense que chacun a un rôle à jouer pour avoir un impact », affirme Mélanie Lapierre, directrice des services collectifs du Centre de prévention du suicide 02.
Le symbole du point-virgule pour soutenir et sensibiliser aux problèmes de santé mentale a été initié il y a une dizaine d’années par un père endeuillé dont l’enfant s’est suicidé. L’idée derrière ce signe de ponctuation n’est pas de mettre fin à votre vie.
Le Centre a décidé de tenir sa deuxième édition plus tôt cette année, en avril, alors que la précédente avait eu lieu en été, ce qui n’a pas facilité l’entretien des tatouages. L’événement a également eu lieu en dehors de la Semaine de prévention du suicide, qui a lieu en février, mais pour cause.
« Notre mission est 365 jours par année, nous ne voulons pas mettre en avant la prévention du suicide seulement une ou deux fois par année, nous voulons le faire partout, nous voulons être visibles en tout temps », explique Mélanie Lapierre.
Le suicide touche tout le monde, il n’a ni âge, ni sexe, ni couleur.
— Mélanie Lapierre
Chaque année, le Centre de prévention reçoit entre 4 000 et 6 000 appels sur sa ligne d’intervention téléphonique, en plus de tenir des activités de sensibilisation et de prévention. Les fonds amassés grâce à cette journée, soit plus ou moins 7 500 $, seront réinvestis dans ces activités et pour l’achat de nouveaux équipements.