quand les travailleurs ne supportent plus les embouteillages sur la Côte d’Azur

quand les travailleurs ne supportent plus les embouteillages sur la Côte d’Azur
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Quand un camion paralyse des milliers de Riviera sur l’A8, près d’Antibes, et rappelle la difficulté de circuler sur les grands axes routiers des Alpes-Maritimes lorsque la circulation est encombrée. Entre mer et montagne, la ville de Nice reste toujours aussi compliquée à desservir alors que l’activité économique et la démographie n’ont cessé de croître au fil des années et des décennies.

“Quand j’ai fini de travailler, j’attends une heure au café puis je rentre chez moi”

Cette situation quotidienne est devenue Source de tensions pour les travailleurs contraints de venir travailler à Nice, faute de pouvoir télétravailler. Mehdi, maçon-peintre qui habite à Antibes, anticipe chaque jour le temps qu’il va perdre sur la route.Je sais que je dois ajouter 30 à 40 minutes par jour. C’est ennuyeux et j’ai acheté un scooter pour les jours où je peux laisser mon camion à la maison», explique le trentenaire.

Mohammed vit Mandelieu-la-Napoule et préfère relativiser : «Que je parte à 17h ou à 18h, j’arrive à la maison à la même heure. Alors quand j’ai fini de travailler, j’attends au café pendant une heure puis je rentre chez moi.« Cet électricien confie même : »J’avoue que parfois j’ai augmenté le prix de certains projets à Nice lorsqu’ils duraient deux ou trois mois. J’ai même refusé des chantiers à Nice à cause des embouteillages.

“C’est la première question que je pose lors d’un entretien d’embauche”

Ambulancier, Walid a fait les frais de cet embouteillage monstre et reconnaît, amer et impuissant : «Nous avons perdu deux heures et nous avons dû nous adapter avec les praticiens pour décaler les rendez-vous. C’est comme d’habitude, les embouteillages nous font perdre du temps.» Une contrainte de plus en plus prise en compte par les employeurs qui intègrent ce paramètre dans certains cas.

Xavier Limonier, directeur de l’agence Axa située rue de France à Nice, a été contraint de considérer le lieu de résidence des candidats comme un critère important. “Le sujet des embouteillages et des transports est la première question que je pose en entretien d’embauche : ‘Où habites-tu ? Comment vas-tu au travail?’ Pour les salariés qui sont parfois en retard, nous ne leur mettons pas de pression.

Embouteillage et accommodement, deux problèmes liés

Il reconnaît queil préfère choisir un candidat qui habite à Nice mais s’il aime un profil et que ce dernier n’habite pas à Nice, il doit faire certaines concessions. “Parfois, je propose au candidat d’inclure le temps de déplacement dans le temps de travail. Donc c’est quand même assez confortable pour eux mais il faut le faire“, il explique.

L’évolution démographique et économique du département doit également être relativisée avec le fait que, selon une étude de l’Union des Entreprises des Alpes-Maritimes (UPE), 50 % des actifs niçois ou sophipolitains n’habitent pas dans leur bassin d’emploi.Rien n’a vraiment été fait pour fluidifier la circulation et le problème des embouteillages est devenu majeur ces dernières années et est lié à celui du logement. Nous avons des commerces ou des commerces qui ne peuvent pas ouvrir à temps parce que leurs employés ne sont pas encore arrivés.», note Pierre Ippolito, le président de l’UPE.

 
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