Immersion dans les bureaux parisiens de la DGSE, boulevard Mortier

Immersion dans les bureaux parisiens de la DGSE, boulevard Mortier
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NOUVELLES.

Un documentaire de France 2 diffusé mardi 9 avril montre les coulisses de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Interviews floues et images contrôlées, on découvre une partie des locaux des services secrets français situés boulevard Mortier à Paris.

Au fond, ce genre de séquence est rare. Il y a 20 ans, TF1 avait l’occasion de filmer des images similaires. Les époques étaient alors bien différentes, que ce soit d’un point de vue géopolitique ou technologique.

LES ARCHIVES.

De manière tout à fait exceptionnelle, une équipe de TF1 a pu suivre les travaux de la DGSE, dont la mission est d’identifier et d’empêcher toute action qui menacerait la France. « . Dans les archives de février 2003 en tête d’article, Claire Chazal annonçait la diffusion d’une immersion rare « dans l’un des endroits les plus secrets de France », les bureaux de la DGSE à Paris.

Sur des images de salariés entrant dans ces locaux, le commentaire expliquait : « Ici, civils et militaires se rencontrent. Ils œuvrent vers un objectif commun : détecter et éliminer toute menace visant les intérêts nationaux. » Et ce, le cas échéant, sous « une fausse identité et en cachette « .

Comment fonctionnent exactement ces agents ? Téléphones fixes, ordinateurs et écrans à tube cathodique, dossiers papier : après avoir passé une porte où l’on pouvait lire « Accès interdit sans autorisation », la caméra s’engouffre dans un bureau de travail à l’ambiance très classique des années 2000. À première vue. Car c’est de là, dans ce centre de transmission, que tous les messages de la DGSE étaient reçus et envoyés.

Il a également décodé la correspondance échangée » par téléphone, fax, satellite ou Internet » grâce à des supercalculateurs situés dans une autre pièce du bâtiment. Et le journaliste écoute, en compagnie d’un agent à face cachée, l’enregistrement d’un groupe islamiste responsable de prises d’otages aux Philippines.

Autre exemple des différentes activités de la DGSE, « ce jour-là, des chimistes travaillaient sur un échantillon d’explosif utilisé à Kaboul lors d’un attentat. »

Centraliser les informations

La DGSE a ainsi collecté et centralisé des informations sensibles dans le but notamment d’aider le gouvernement dans ses décisions. Ceux-ci ont été étudiés par les analystes de la DGSE, dont les travaux sont présentés dans la deuxième partie de cette enquête, disponible ci-dessous.

 
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