Dans le monde compétitif du MotoGP, Marc Marquez, qui a récemment fêté ses 31 ans, s’impose désormais comme l’un des vétérans du circuit. Face à l’arrivée de jeunes prodiges comme Pedro Acosta, Marquez réfléchit sur son évolution et les défis pour rester au sommet. « La nouvelle génération apporte un style de conduite différent, c’est indéniable », admet Marquez. Elle rappelle ses débuts en 2013, marqués par un style innovant qui a depuis été adapté et rejeté par les nouveaux venus.
” À mon époque, c’était le coude qui raclait l’asphalte, mais maintenant c’est l’épaule. Regardez des pilotes comme Jorge Martin et Pedro Acosta, ils utilisent leur corps de manière très dynamique.» observe Marc Márquez. Il souligne toutefois que l’agressivité au guidon n’est pas la seule clé du succès : « Prenez Aleix Espargaró, il est extrêmement rapide avec un style plutôt classique. L’important est de s’adapter et de trouver avec votre équipe ce qui fonctionne le mieux. »
Au cours de sa carrière, Marc Márquez a su s’inspirer de légendes comme Valentino Rossi,
Jorge Lorenzo, et Dani Pedrosa. Aujourd’hui, il se tourne vers les jeunes pour apprendre. ” Quand j’ai commencé, j’étais le jeune qui apprenait des aînés. Aujourd’hui,
Je me retrouve à apprendre de jeunes talents qui arrivent à une vitesse incroyable,” il a dit.
Marc Márquez : « vieux ? Je me sens particulièrement expérimenté »
Interrogé sur son âge, Marque esquive avec humour : « Je me sens particulièrement expérimenté», tout en admettant que l’époque où il était le jeune loup combattant les icônes du sport semble très proche et pourtant révolue. ” C’est un cycle normal dans le sport. Chaque génération a son heure de gloire avant de passer le flambeau. »
Malgré son expérience, Marc Márquez reconnaît que la vitesse pure qui le caractérisait dans ses jeunes années n’est plus là. ” Je ne serai probablement jamais aussi rapide qu’avant», confie-t-il, tout en soulignant l’importance de l’expérience pour compenser cette perte de vitesse.
Les jeunes issus du Moto2 découvrent rapidement que la vitesse pure ne suffit pas pour dominer en MotoGP. ” Ils apprennent à mieux gérer les pneus, ce qui entraîne une évolution de leur vitesse de virage au fil des courses. C’est tout un processus d’adaptation» conclut sur motorsport-total Marc Márqueztémoignant de la complexité et de l’évolution constante du MotoGP.
