« Mathieu van der Poel était imbattable »

« Mathieu van der Poel était imbattable »
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SSeuls les vainqueurs écrivent l’histoire. Souvent utilisée pour des événements cruciaux dans le sport, la citation en question est partagée entre la stricte réalité et une pointe d’absurdité. Car certains ne méritent guère d’être cantonnés à un rôle oublié. Dans la liste des gagnants, on ne trouve aucune trace de Jasper Philipsen. Un paramètre qui ne veut évidemment pas dire que l’Anversois n’a pas marqué la course de son empreinte. Bien au contraire. Opportuniste l’an dernier, le dernier maillot vert du Tour de France avait, cette fois, enfilé la casquette de défenseur. Un rôle joué avec brio, et couronné par une très belle deuxième place.

Jasper Philipsen, qu’as-tu mangé au petit-déjeuner ? Votre équipe était au-dessus des autres…


Juste du porridge et des crêpes (rires). C’est vrai que nous avons réalisé une performance d’équipe impressionnante. C’est le fruit d’une excellente gestion et les coureurs l’appliquent actuellement à merveille. Mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers, nous devons continuer à travailler dur et ne pas croire que chaque année nous terminerons 1euh et 2e (NDLR : deux fois en deux ans, tout de même). Il faut également prendre en compte le facteur chance. Tout nous sourit en ce moment. De plus, tous les coureurs sont au meilleur de leur forme.

Comment évaluez-vous ce 2e place parce que chaque concurrent veut gagner ?

J’en suis évidemment très content. Paris-Roubaix est une course qui me motive particulièrement, j’essaierai peut-être de la gagner un jour. Mais cette année, il y avait un coureur tout simplement imbattable. Il n’est autre que mon coéquipier. Personnellement, je ne me sentais pas aussi bien qu’à Milan-Sanremo, mais c’est quand même différent car j’étais dans un rôle défensif.

Vous attendiez-vous à une telle démonstration de la part de Mathieu van der Poel ?

Ce dimanche matin, il m’a dit que ses jambes allaient bien. Quand il dit ça, ils sont très bons (rires) ! A son départ, l’écart s’est creusé, il était quasiment impossible de lui reprendre du temps. Mathieu est à un très haut niveau. Et cela dure depuis longtemps.

Une première sélection s’est rapidement faite parmi les meilleurs…

L’objectif était clairement de ne pas arriver à la fameuse chicane de la Trouée d’Arenberg avec un peloton trop important. Notre plan a été respecté à la perfection, tout s’est déroulé sans le moindre problème.

Avec le recul, le choix de ne pas faire le Tour des Flandres s’est avéré judicieux. Est-ce aussi votre sentiment ?

La Ronde me convient moins que Paris-Roubaix. Je commençais à ressentir de la fatigue et le besoin de reposer mon corps à ce moment-là.

 
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