«Je tiens à remercier toutes les personnes qui l’ont aimé» témoigne son fils – Actualités – .

«Je tiens à remercier toutes les personnes qui l’ont aimé» témoigne son fils – Actualités – .
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A Nîmes, le célèbre bar Le Pantel, situé avenue Jean-Jaurès, est en deuil. Gérard, son patron et véritable figure nîmoise, est décédé ce jeudi 4 avril à l’âge de 78 ans. Malgré l’immense douleur, son fils tient à “remercier toutes les personnes qui l’ont aimé, qui l’ont suivi”

Une poignée de main chaleureuse, un sourire, une petite conversation ici ou là… Derrière son comptoir ou passant de table en table, Gérard Pantel était à la terrasse de son café dans son élément. Rien d’étonnant, pourrait-on dire, pour quelqu’un qui est né au sein de l’établissement. Car ici, c’est avant tout une histoire de famille.

Et si le chagrin est souvent impossible à mesurer, les yeux trahissent ce vendredi matin l’immense douleur de son fils Eric, qui raconte : « Le Pantel a été fondé par mon grand-père Roger en 1944. C’était au début un bar tabac, puis une presse, un PMU… Mon grand-père y a fait de nombreux travaux, notamment sur le bâtiment. Il faut dire que c’était un vrai dépotoir avant. La réserve de tabac était juste à côté de la chambre ! Mais c’était la ville natale de mon père, Gérard, et du mien aussi… », témoigne avec émotion Éric Pantel. ” Mon grand-père est décédé en 1976, mon père est donc devenu propriétaire du bar jusqu’en 2008, date à laquelle il m’a confié la direction du café-tabac. « .

« Il était toujours là pour ses clients »

Mais, non sans émotion, son fils l’avoue : « Pourtant, il n’était jamais loin. Il était toujours occupé, il était toujours là pour ses clients… » Une histoire de famille, disions-nous.

Au-delà de Pantel, Gérard était sans aucun doute une véritable figure nîmoise. Fidèle partisan du Nîmes Olympique, patron des cafétérias du Gard, élu de longue date à l’UMIH de Nîmes (Union des métiers et de l’hôtellerie du Gard, NDLR), membre de la CCI, élu au Prud’Hommes… » C’était un homme toujours fidèle à lui-même et doté du sens de la justice. », témoigne son fils.

“On apprend à connaître les gens, à les aimer aussi”

Plus qu’un bar, Pantel est un lieu de rencontres et de convivialité. ” Mon grand-père avait un grand sens du relationnel, qu’il a transmis à son fils Gérard. Mais pour être honnête, cela s’apprend. On apprend à connaître les gens, à les aimer aussi », avoue Éric. Son visage changeant, le sourire faisant une timide apparition sur son visage, Eric poursuit : « Un bar n’est pas un lieu comme les autres. Ce n’est pas qu’une affaire commerciale, c’est un lieu relationnel. Ici, il y a tout le monde, toutes les religions, tous les âges, tous les partis politiques. Tout le monde peut venir se rencontrer ici “, il assure.

Plus qu’un café, lors des matchs du Nîmes Olympique ou les jours de marché, “ttout le monde peut venir se retrouver ici », témoigne son fils Eric. © A.Valette

Mon père souffrait d’un Covid sévère, nécessitant une réanimation. Nous avons alors découvert qu’il souffrait d’une maladie dégénérative liée à l’âge. Récemment, il est tombé lourdement. C’était accidentel, bien sûr, mais c’est en fait la maladie qui l’a tué. », explique son fils qui pense alors à sa mère, Janine. ” Aujourd’hui, elle est seule et il va falloir être là pour elle. Car n’oublions pas qu’elle a été le moteur de mon père. C’est souvent comme ça dans les couples fusionnés. », témoigne-t-il.

Gérard Pantel sera enterré la semaine prochaine, après une cérémonie mercredi prochain en l’église Saint-Paul, organisée dans l’intimité des proches et de la famille. ” Ce sera discret. On parle souvent de mon père comme d’une figure de la City, mais c’était aussi un homme discret. Je pense que c’est une valeur, une discrétion « .

Une histoire de famille qui continue

Éric Pantel insiste là-dessus : « Je reçois beaucoup de messages, tellement que je ne peux pas répondre à tout le monde, je tiens donc à remercier toutes les personnes qui ont aimé, qui l’ont suivi. Et dis merci pour tous les messages que je reçois. L’occasion aussi de remercier ma fille Lauriane, qui m’aide beaucoup « . L’histoire familiale continue donc sans aucun doute…

Le Réveil du Midi adresse ses sincères condoléances à son épouse Janine, à son fils Éric, ainsi qu’à tous les amis de Pantel, cette institution nîmoise.

 
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