Des experts russes affirment avoir découvert des composants utilisés par l’agence spatiale américaine NASA dans son programme sur Mars dans des drones capturés en Ukraine.
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Dmitry Kuzyakin, directeur général du Centre de développement de solutions intégrées sans pilote, a divulgué les composants de la NASA aux médias russes, révélant un lien entre les drones ukrainiens et la technologie de pointe de la NASA.
Le Centre de développement de solutions intégrées sans pilote est spécialisé dans diverses facettes de la technologie des drones, englobant la production, la formation et le pilotage de véhicules aériens sans pilote (UAV).
Kuzyakin a révélé que lors de leur rétro-ingénierie des drones FPV capturés, ils sont tombés sur des batteries étonnamment similaires à celles utilisées par la NASA dans leurs missions sur Mars.
“Il semble que l’Ukraine ait assemblé des drones FPV avec ses ‘partenaires’ américains, et ces batteries ont été installées pour utiliser les drones en hiver avec des températures très négatives”, a ajouté Kuzyakin.
Il a toutefois souligné les coûts exorbitants associés à l’utilisation de telles batteries dans des appareils de fortune. Cela indique que ce choix n’est peut-être pas le plus économique.
En outre, les experts russes ont également identifié des alliages d’aluminium ressemblant à ceux utilisés dans le programme spatial américain dans les drones ukrainiens capturés.
Kuzyakin a exprimé sa surprise concernant la présence de matériaux aussi spécialisés dans les drones ordinaires et a demandé : « Pourquoi un drone FPV a-t-il besoin d’un tel aluminium ?
Cela a soulevé des questions complexes sur les origines des drones et l’étendue de la collaboration technologique entre l’Ukraine et ses partenaires internationaux. D’un autre côté, les médias ukrainiens ont largement rejeté ces affirmations, soulignant l’absence de preuves à l’appui.
La Russie extrait de précieux renseignements des drones
Le directeur général a en outre révélé que son département recevait fréquemment des drones capturés depuis la zone d’opérations spéciales, qui contenaient du matériel précieux pour l’analyse.
Malgré le matériel apparemment incongru trouvé dans les drones ukrainiens, Kuzyakin a souligné la valeur de cette découverte pour les ingénieurs russes.
Il a noté que les informations glanées à partir de ces drones pourraient fournir des informations et des données précieuses. Cela suggère que cette découverte pourrait potentiellement offrir des avantages technologiques aux capacités aériennes sans pilote de la Russie.
Moscou a entrepris un examen approfondi de divers systèmes d’armes ukrainiens capturés dans le but de procéder à une ingénierie inverse.
Dès novembre 2023, des rapports ont fait surface indiquant les efforts de la Russie pour procéder à la rétro-ingénierie du navire de surface sans équipage (USV) ukrainien SeaBaby en vue d’une utilisation potentielle contre l’Ukraine.
Les USV SeaBaby, qui ont été utilisés avec succès dans des attaques contre des cibles telles que le pont de Crimée, le navire de débarquement russe Olenegorsky Gornyak et un pétrolier SIG, ont été initialement développés par le service de sécurité ukrainien.
Au cours de cette période, les efforts russes auraient abouti à l’assemblage d’un modèle « relativement fonctionnel » du SeaBaby ukrainien, fabriqué à partir des restes de plusieurs USV récupérés sur les sites d’attaque.
Ce système d’armes a ensuite été livré au 388e point de reconnaissance naval spécial de la flotte russe de la mer Noire.
Avant ces développements, en septembre 2023, la société russe Spectrum a annoncé le lancement de sessions de formation pour les étudiants du Collège technique aéronautique local de Novossibirsk. Les sessions se sont concentrées sur la rétro-ingénierie des armes, un processus centré sur la réplication de la technologie existante.
L’entreprise a déclaré qu’elle répondait au besoin de former des spécialistes nationaux hautement qualifiés dans les technologies additives en proposant une formation pratique sur les tâches contemporaines.
Les analystes occidentaux ont suggéré que la nécessité de recourir à l’ingénierie inverse pour les armes capturées découle du fait que les développeurs russes reconnaissent les perspectives limitées de l’industrie en raison des sanctions et de l’isolement.
Par conséquent, la réplication apparaît comme la voie à suivre la plus viable. Des pays comme l’Iran et la Corée du Nord poursuivent activement cette approche.
À l’inverse, l’Ukraine a également suivi une trajectoire comparable, qui implique le clonage du drone russe Lancet et le lancement d’une production de masse.
Le Lancet, un drone kamikaze d’une portée de 40 kilomètres, est fabriqué par ZALA Aero Group, une filiale du géant russe de l’armement Kalachnikov Concern.
Depuis son déploiement généralisé par la Russie sur le champ de bataille fin 2022, le Lancet est devenu l’une des armes russes les plus efficaces contre des cibles de grande valeur situées loin derrière les lignes de front.
En outre, des rapports suggèrent que l’Ukraine a fourni aux États-Unis du matériel provenant d’avions de combat abattus, y compris le Su-35, pour décoder et formuler des stratégies contre les ressources de l’armée de l’air russe.
Dans le même ordre d’idées, l’année dernière, le chef d’état-major britannique a informé les médias que son pays était en train d’analyser les véhicules blindés russes saisis en Ukraine afin de trouver des contre-mesures appropriées.
