Effondrement de la France : en finir avec ses maltraitants

Effondrement de la France : en finir avec ses maltraitants
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L’idéologie et ses contrevérités dominent encore le discours progressiste de nos dirigeants, inquiets de la dette mais qui ne font pas grand chose, déplore Ivan Rioufol.


La France est à l’image du pont de Baltimore (États-Unis), qui s’est effondré mardi sous le choc d’un porte-conteneurs. Un demi-siècle d’idées tordues a conduit le pays à l’autodestruction. La dette nationale de plus de 3 000 milliards d’euros n’est qu’un élément de sa désintégration, qui affecte également la cohésion et la sécurité. « Le pays tient ! »cru pouvoir affirmer Alain Minc, auteur de Bonne mondialisation (1999), samedi dernier sur France Culture dans l’émission Les répliques par Alain Finkielkraut. L’enfant avare de la finance s’est cru rassuré en voyant le pays résister plus que d’autres au nouvel antisémitisme islamique et à ses assauts contre la laïcité. Le constat a, il est vrai, sa part de vérité : les manifestations pro-Hamas et anti-juives ont été plus discrètes en France qu’en Grande-Bretagne, minées par un communautarisme institutionnalisé.

La déroute de la pensée unique

Mais l’aveuglement dogmatique des mondialistes, qui est aussi celui d’Emmanuel Macron, interdit toute approche critique de l’immigration de peuplement, qui accélère la désintégration sociale, la chute des écoles publiques et la faillite économique. Alors que l’Insee confirmait mardi le manque de sincérité des comptes publics, en baisse de 154 milliards d’euros en 2023, le proviseur de l’école Maurice-Ravel (20e arrondissement de Paris) a choisi de démissionner, après avoir reçu des menaces de mort liées à ses propos contre un étudiante qui gardait son voile. Non seulement les élites ne savent pas gérer les finances, mais elles ont abandonné les citoyens à leur sort, leur demandant désormais d’être « vigilants ».

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La célèbre réflexion d’Abraham Lincoln illustre la réalité contemporaine : « Nous pouvons tromper tout le monde de temps en temps ou certains d’entre nous tout le temps, mais nous ne pouvons pas tromper tout le monde tout le temps ». Le Système ne produit que des désastres économiques, identitaires et sécuritaires. Maurice Allais, prix Nobel d’économie, a placé le début de la dislocation en 1974, avec la libéralisation mondialiste du commerce extérieur. Cette année date également du dernier budget excédentaire. Pourtant, personne n’ose remettre en question ces fondements mal pensés. Le gouvernement, en quête d’économies, s’apprête à réduire encore l’assurance chômage (Gabriel Attal a réservé ses annonces à mercredi soir) sans imposer un allègement technocratique à l’Etat lui-même et sans oser réduire les aides sociales. à la seule nationalité française.

Présentons Johanna Rolland à Éric Dupond-Moretti!

L’idéologie et ses contrevérités dominent toujours le discours progressiste. Éric Dupond-Moretti accuse les magistrats de « faire le jeu de l’extrême droite » pour avoir dit, devant une commission sénatoriale, la vérité sur la domination des trafiquants de drogue et pour avoir qualifié Marseille de « Narcoville ». La maire PS de Nantes, Johanna Rolland, qui a contribué au désastre sécuritaire de sa ville, s’en prend Ouest de la France aux « réacteurs » qui la critiquent, alors qu’elle vante une ville » plus écologique, plus féministe, plus créatif”. Pourquoi garder plus longtemps des dirigeants qui maltraitent les Français ?

 
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