Au Congo, quel est le bilan du contenu local dans l’industrie pétrolière et gazière ? – .

Au Congo, quel est le bilan du contenu local dans l’industrie pétrolière et gazière ? – .
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A l’occasion du 100e anniversaire de TotalEnergies, gros plan sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures au Congo-Brazzaville, qui exploite le pétrole depuis 1960 et qui vient d’accueillir la toute première table ronde sur le sujet. L’occasion de faire le point sur l’utilisation des talents nationaux par les opérateurs étrangers.

De notre correspondant à Brazzaville,

Au Congo, le secteur des hydrocarbures est leader en termes de contenu local, car il est l’un des principaux vecteurs de transfert de technologie des entreprises étrangères. Total Congo est plutôt un bon élève en matière de contenu local. La filiale du groupe français emploie 600 Congolais contre 40 expatriés. Et il a mis en œuvre une nouvelle politique de gestion des travailleurs. ” Nous sommes passés de la gestion des ressources humaines à la gestion des talents, explique Jean-Didier Ngami, chef du service des ressources humaines. Aujourd’hui, c’est le salarié qui prend les choses en main ; c’est le salarié qui gère sa carrière et l’entreprise lui apporte son soutien. »

Le secteur pétrolier et gazier en aval ne pose généralement pas de problème, selon les experts, car les Congolais gèrent eux-mêmes le transport et la distribution des produits. Mais en amont, la douzaine d’autres entreprises opérant au Congo sont loin de l’objectif fixé par les autorités, à savoir plus de 50 % de salariés locaux. ” Les entreprises commencent de plus en plus à mettre en œuvre des actions sur le contenu localobserve Sarah Rihane Sockath, conseillère sur ce dossier au ministère des Hydrocarbures. Mais les résultats ne répondent pas encore aux objectifs que nous nous sommes fixés. Nous continuons donc d’encourager les entreprises à promouvoir le contenu local. »

Boostez la formation

Ces entreprises ne peuvent pas non plus remplacer l’État dans l’organisation de l’enseignement professionnel dans le pays, souligne Sarah Rihane Sockath : « La vraie question est à se poser : les formations que nous proposons à nos étudiants au Congo répondent-elles aux besoins des entreprises ? »

Entre-temps, les entreprises étrangères forment elles-mêmes leurs salariés en fonction des besoins. L’Eni italienne a ainsi formé 40 salariés congolais aux technologies de liquéfaction, pour le démarrage de l’exploitation et exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). L’émergence de cette filière gazière pourrait être l’opportunité de dynamiser le contenu local, grâce à l’adoption de nouveaux textes. ” Nous aurons un nouveau code du gaz qui définira le cadre législatif, fiscal et contractuel », promet le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Plus largement, les experts estiment que le local content ne doit pas concerner le seul secteur des hydrocarbures, si l’on veut lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté.

Lire aussiCongo-B : retombées financières et emploi local au menu d’une table ronde sur le pétrole

 
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