L’ASPAS demande et obtient un agrément d’élevage de gibier – Le chasseur français

Vous souvenez-vous de l’histoire du zoo racheté par l’association Rewild composée d’animalistes en tout genre et qui rêvait de redonner la liberté aux animaux ? Ce fut un véritable fiasco, les animaux du zoo succombèrent à de nombreux manques de soins et de compétences.

Et bien l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) est en train de reproduire la même chose dans son quartier Drômois de Valfanjouse.

En 2019, l’ASPAS a acheté pour la modique somme de plus de 2,3 millions d’euros un terrain de 490 hectares sur la commune de Léoncel. Mais sur ce territoire il y avait un enclos de chasse dans lequel vivaient des animaux.

Qu’importe, ASPAS voulait faire tomber les clôtures et donner la liberté aux animaux. Mais, il y a un mais, dans cet enclos il y avait des cerfs élaphes et des cerfs sika, et des hybrides des deux, il y avait aussi des sangliers, et ASPAS semblait ignorer la loi : on ne lâche pas d’animaux impunément. animaux, encore plus hybrides, dans la nature.

Alors, discrètement, ASPAS a oublié de boucher les trous dans les clôtures de l’enclos, permettant ainsi à quelques animaux de s’échapper. Heureusement les chasseurs ont été prudents et ont évité de laisser les animaux hybrides polluer la biodiversité drômoise.

Alors que faire? ASPAS s’enlise, s’enlise, les mois et les années passent et toujours pas de solution. Sur le front, tout va bien, la réserve réensauvage… mais derrière les clôtures de l’enclos de chasse c’est un massacre, les animaux tombent comme des mouches dans une souffrance indescriptible.

crédit photo : Shutterstock Crédit photo : Shutterstock

Cette année lors d’une réunion à la mairie de Léonce, les ASPAS sont venues faire un rapport et ils ne sont pas bons. Dans un rapport que nous avons obtenu, on peut lire qu’au moment de l’achat du domaine il y avait une centaine de sangliers dans l’enclos, il n’en reste qu’une trentaine. ASPAS reconnaît et explique la mortalité : ” manque de nourriture, surdensité, épidémie de parvovirus, problèmes pulmonaires, autres maladies, mais surtout cannibalisme des sangliers qui dévorent tous les petits et des femelles qui mettent bas « .

Même chose pour les cerfs, la maire de Léoncel elle-même, qui habite au-dessus du parc, a constaté la baisse très importante du nombre de cerfs alors qu’il n’y a plus de chasse. ASPAS reconnaît « mauvaise alimentation, santé animale déplorabletrop grande concentration, mais surtout cannibalisme des sangliers qui dévorent tous les petits et des femelles qui mettent bas « .

La vétérinaire de l’association reconnaît également que lors des opérations de stérilisation, lorsque les animaux étaient anesthésiés, elle était obligée de laisser 2 personnes autour des animaux endormis jusqu’à leur réveil complet, car le sanglier venait les dévorer !!!

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Le problème des mouflons

Concernant la douzaine de mouflons, l’association reconnaît n’avoir encore trouvé aucune solution. Ils sont impossibles à piéger pour la stérilisation. ” Trop sauvage » précise l’association, « échec de toutes les tentatives« . Concernant les cerfs (une soixantaine) ils auraient été déplacés vers d’autres parcs et structures ou vers des habitations privées.

Depuis, l’association est restée fidèle à son projet de supprimer les clôtures de l’enceinte de chasse, mais que faire des animaux restants, des survivants de l’holocauste ?

ASPAS a trouvé la solution, en réalisant un enclos de 15 hectares aux normes pour abriter la trentaine de sangliers restants (depuis la réunion il y a eu plus de morts), ce ne sont que des grands (normal avec tous les congénères qu’ils ont mangés), très gros mâles stérilisés. Et un autre enclos de 17 hectares pour les 11 cerfs mâles stérilisés et quelques biches.

La solution : une ferme à gibier

Mais là encore il faut respecter la réglementation : plus d’1 sanglier par hectare oblige à se déclarer comme gibier d’élevage. Alors ni un, ni deux, L’ASPAS dépose un dossier auprès de la préfecture de la Drôme pour obtenir l’agrément d’élevage de gibier.

La fédération départementale des chasseurs de la Drôme a été consultée, la chambre d’agriculture également, ainsi que la fédération française des éleveurs de sangliers, les trois ont été unanimes et ont prononcé un non catégorique.

La fédération française des éleveurs de sangliers nous explique pourquoi elle s’y est opposée : d’une part, l’élevage de gibier n’est réalisé que dans deux cas, lorsque le gibier est utilisé pour être relâché (repeuplement, parc de chasse) ou lorsqu’il est destiné à la consommation. . Le gibier doit aussi avoir une pureté génétique reconnue, ASPAS a-t-elle testé ses sangliers ??? certainement pas, car si un animal n’est pas pur, il faut l’abattre. Il en va de même pour les cerfs.

Quid de l’élevage de sangliers et de la sécurité sanitaire, alors que l’ASF est aux portes de la France ? L’ASPAS n’a présenté dans son dossier aucune mesure de biosécurité inhérente à tout élevage de gibier.

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Malgré des avis défavorables, mais qui n’étaient que consultatifs, la préfecture a livré le précieux sésame à l’ASPAS qui détient désormais ses sangliers et cerfs en toute légalité… ainsi l’association qui a fait de l’élevage de gibier un de ses combats passe désormais du côté obscur.

Mais que penser de ces deux enceintes ? qui ne seront en fait que des maisons de moribonds, des maisons de retraite où les animaux seront livrés à eux-mêmes pour satisfaire l’idéologie de l’ASPAS et de ses réserves : « des îlots de tranquillité où la nature, laissée évoluer librement, reprend ses droits « .

Hugo Clément ou Pierre Rigaux, si prompts à venir filmer clandestinement dans les élevages de gibier, feront-ils une histoire sur celle de Valfanjouse ?

 
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