la décision sur un procès reporté

la décision sur un procès reporté
la décision sur un procès reporté
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La famille de Myriam Sakhri devra encore attendre. Ce mardi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon devait se prononcer sur les suites à donner concernant le cas de la gendarme, retrouvée morte dans son logement de fonction à la caserne Delfosse, à Lyon, le 24 septembre 2011. la décision a été reportée au 24 novembre 2023.

Alors que l’enquête de l’IGPN – inspection générale de la gendarmerie nationale – a conclu à un suicide, les proches du trentenaire n’ont jamais validé cette hypothèse, mettant en lumière de nombreuses zones d’ombre.

L’affaire rebondit en 2021

Retrouvée morte avec une balle dans l’abdomen, son arme de service aux pieds, la jeune militaire s’est plainte de racisme et a dénoncé des actes de harcèlement de la part de collègues, pointant également du doigt ses supérieurs. Après un non-lieu en 2013, l’affaire a été classée. Le pourvoi en cassation déposé par les parties civiles en 2015 a été rejeté, faisant craindre un classement définitif du dossier. Mais elle rebondit en 2021, avec la réouverture d’une information judiciaire pour « homicide involontaire et harcèlement moral ».

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Ce mardi 19 septembre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon devait donc trancher entre l’ouverture d’une procédure judiciaire ouvrant la voie à un procès, ou un nouveau non-lieu, qui mettrait sans doute fin aux espoirs de la famille Sakhri. La justice a donc reporté sa décision.

«Le parquet ne s’est toujours pas prononcé sur le fond de l’affaire. Le tribunal est obligé d’ordonner un report jusqu’au 24 novembre”, a souligné M.e Vincent Brengarth, au nom des parties civiles. Et l’avocat de poursuivre : « Ce que nous attendons, c’est que le parquet nous suive, qu’il y ait un procès dans cette affaire » et « des mises en examen des gendarmes. Il existe des faits avérés de racisme et de harcèlement évident. Il existe encore des zones d’ombre concernant les circonstances du décès.

« Cela fait douze ans que nous attendons cette décision », confie Nadirha, une des sœurs de Myriam Sakhri, partagée entre la colère, face à la lenteur du système, et l’espoir. « C’est un peu comme si tout le monde se renvoyait la balle », résume Hassina, une autre sœur.

 
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