Inflation : les charcutiers et les producteurs laitiers ne veulent pas avancer dans leurs négociations avec les grandes surfaces – 19/09/2023 à 16h41 – .

Inflation : les charcutiers et les producteurs laitiers ne veulent pas avancer dans leurs négociations avec les grandes surfaces – 19/09/2023 à 16h41 – .
Inflation : les charcutiers et les producteurs laitiers ne veulent pas avancer dans leurs négociations avec les grandes surfaces – 19/09/2023 à 16h41 – .
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Les industriels du lait et de la charcuterie ont demandé mardi à être exemptés de l’ouverture anticipée des négociations commerciales souhaitée par le gouvernement, assurant qu’ils n’ont pas les moyens de baisser leurs prix pour l’instant.

« Il est impératif que les entreprises de charcuterie, quel que soit leur chiffre d’affaires, soient exemptées, en tant que secteur étroitement lié à l’amont agricole (en tant que débouché pour les éleveurs porcins, ndlr), des renégociations à la baisse et de l’avancée des négociations annoncées par (le ministre de l’Economie) Bruno Le Maire», soutient l’organisation défendant leurs intérêts (Fict) dans un communiqué.

Selon Fict, ces entreprises « sont dans le rouge » en raison des prix du porc (au-dessus de 2 euros le kilo contre 1,20 euro début 2022) et de la hausse des coûts liés à l’énergie et aux transports. et les salaires.

Même son de cloche du côté de la Fédération nationale des industries laitières (Fnil), qui estime que la filière laitière est « à préserver du fait de notre proximité avec l’amont agricole », dont la « juste rémunération » était une priorité des lois Egalim.

Selon son président, François-Xavier Huard, les fabricants s’inquiètent de « l’accessibilité » de leurs produits mais auront du mal à baisser les prix : « Les marges baissent et les résultats opérationnels sont presque au bord de l’os », dit-il. -il a dit lors d’une conférence de presse.

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Pour tenter de modérer l’inflation alimentaire (+11,1% en août sur un an), le gouvernement a décidé que les 75 plus grands industriels et leurs clients de la grande distribution avanceraient leurs négociations commerciales annuelles. Un projet de loi doit être examiné par l’Assemblée nationale “début octobre”, selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Parmi les 75 industriels figurent les fabricants de jambon Herta et Fleury Michon et les transformateurs laitiers Danone et Lactalis.

Les grandes surfaces négocient chaque année entre décembre et 1er mars avec leurs fournisseurs agro-industriels les conditions de vente de leur production qui sera ensuite écoulée dans leurs rayons. Cette année, le gouvernement souhaiterait que les contrats soient conclus plus tôt, début 2024, afin que les nouveaux prix – si possible inférieurs – s’appliquent le plus rapidement possible.

myl/cda/liu/pta

 
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