Un Brent flamboyant : de l’influence saoudienne à la tension sur les stocks pétroliers
L’Arabie Saoudite, désireuse de remplir ses caisses pour de grands projets, prend le taureau par les cornes. En effet, il réduit volontairement sa production de pétrole depuis plusieurs mois. Ainsi, cette tactique audacieuse permet au prix du pétrole de gonfler. Et il fonctionne ! Les prix continuent de grimper depuis plusieurs semaines. D’autant que la Russie fait de même, pour d’autres raisons. Cette double manœuvre met le feu aux poudres. En fait, cela crée automatiquement un déficit d’offre car la demande mondiale reste forte.
L’Agence internationale de l’énergie, ainsi que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), commencent à tirer la sonnette d’alarme. En fait, les craintes de l’afpénurie future pour le dernier trimestre de l’année commencent à apparaître.
Les présages du marché : 100 dollars, mythe ou réalité ?
Pour plusieurs spécialistes du marché pétrolier, la tendance est claire : le prix du baril approchera ou dépassera à nouveau les 100 dollars. En effet, cette théorie est alimentée par deux facteurs. D’une part, la volonté de l’Arabie Saoudite et de la Russie de laisser la production au même stade pour gonfler encore les prix. En revanche, les stocks d’or noir commencent à se vider. Ainsi, cette situation favorise également la hausse.
La majorité des experts sur le sujet s’accordent sur la probabilité suivante : Il y a 45 % de chances que le prix du baril de Brent reste au-dessus de 90 dollars jusqu’en janvier 2024. Attention, cette position est à prendre avec des pincettes. En effet, plusieurs acteurs du marché pétrolier doutent que l’OPEP+ j’essaie vraiment de dépasser les 100 dollars. Toutefois, la situation actuelle présente des risques à la hausse à court terme.
