Près de Lyon, quatre jeunes bientôt jugés pour l’incendie d’une mairie lors des émeutes

Près de Lyon, quatre jeunes bientôt jugés pour l’incendie d’une mairie lors des émeutes
Près de Lyon, quatre jeunes bientôt jugés pour l’incendie d’une mairie lors des émeutes
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Quatre jeunes hommes seront jugés pour l’incendie de la mairie de Rive-de-Gier, à quarante kilomètres de Lyon, et la tentative d’intrusion dans le commissariat attenant lors des émeutes du début de l’été.

Le Figaro Lyon

Lors de leurs auditions, ils ont souligné «l’effet de groupe», comme déclencheur de leur série de dégradations. Trois jeunes majeurs ont été mis en examen vendredi 15 septembre pour l’incendie de la mairie de Rive-de-Gier (Loire) et les dégradations du commissariat attenant, dans lequel ils avaient tenté de pénétrer dans la nuit de l’émeute du 30 juin au 1euh En juillet dernier, a indiqué mardi le parquet de Saint-Étienne. Originaires de cette commune, située au sud-ouest de Lyon, ils seront jugés à la fin du mois pour dégradations ou détériorations des biens d’autrui par des moyens dangereux pour les personnes.

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Inconnus de la justice jusqu’au début de l’été, les jeunes risquent jusqu’à 10 ans de prison, tandis que le procureur de la République, David Charmatz, souligne l’importante mobilisation des forces de l’ordre concernant «graves attentats commis contre des bâtiments publics, symboles de la République« . Mineur, le quatrième prévenu a été confié à la Protection judiciaire de la jeunesse, en attente d’une audience devant le tribunal pour enfants le 29 novembre.

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Visitez Snapchat

Ce soir du 30 juin, alors que la France est secouée par des émeutes après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre, le petit groupe s’est retrouvé devant la mairie après un rassemblement organisé sur Snapchat. Un groupe de casseurs, dont tous n’ont pu être identifiés, ont forcé une porte de la mairie et sont entrés par effraction dans les locaux. Les individus présents ont ensuite incendié des poubelles, déclenchant un incendie, précise le parquet de Saint-Étienne.

Au même moment, ils tentaient de pénétrer dans les locaux de la police municipale voisine. L’entrée a été endommagée et également en partie incendiée, ajoute le procureur de la République. “Au-delà des réactions suscitées alors, ces dérives ont causé un préjudice financier majeur à la commune et bloqué, puis grandement compliqué le fonctionnement du service public municipal au détriment de ses citoyens.», insiste David Charmatz. Mais dans les jours qui ont suivi, les suspects n’ont pas pu être retrouvés, à l’exception d’un qui a été arrêté le lendemain pour d’autres dégâts. Agé de 18 ans, il a été condamné le 5 juillet à 10 mois de prison sous bracelet électronique pour sa participation à un groupe constitué en vue de commettre des violences sur personnes ou des dégradations.

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Lors de l’enquête sur ces faits, l’utilisation du téléphone portable du suspect a permis d’établir sa présence sur les lieux des dégâts commis la veille, à la mairie. Au cours de l’enquête, il a reconnu sa participation à ces dégâts. Lors de son audition le 13 septembre, il a également mis en cause ses trois complices, dont deux ont reconnu les faits. Toutes les personnes impliquées ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de prendre contact ou de quitter leur domicile entre 19 heures et 7 heures du matin en attendant leur jugement.

 
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