l’OVNI Granel, l’énergique Christophe Willem et l’explosif DJ Mosimann (vidéos)

l’OVNI Granel, l’énergique Christophe Willem et l’explosif DJ Mosimann (vidéos)
l’OVNI Granel, l’énergique Christophe Willem et l’explosif DJ Mosimann (vidéos)
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Doowy d’abord. Il a illuminé la scène à 19h30. Et il a donné le ton de la soirée : décalé, qualitatif, plein de surprises.

Car derrière lui est apparu un OVNI : le fou Julien Granel et son énergie.de zinzin» devant une place Saint-Aubain déjà bondée. Pourtant, il n’est que 21 heures. Le spectacle est parfois décousu et totalement déroutant. Mais ça marche ! Le titre Plus forte soulève les foules. Mots “laisse passer la tempête, nous sommes plus forts que ça», crient un jeune public visiblement attaché à sa cause. L’ambiance est ultra-festive, malgré la pluie qui apparaît.

22h30 précises. Place au talentueux et énergique Christophe Willem, qui nous a accordé une interview avant son passage à Namur. La « Tortue » à la voix unique a offert un show rock, ultra-rythmé et sans temps mort. Ses succès Jacques a dit (qu’il interprétera deux fois, dont une en version piano-voix en traversant la foule), Je double et le récent PS je t’aime nous avons été réprimandés à pleins poumons. Aux premiers rangs, les premiers fans étaient au rendez-vous pour acclamer l’artiste révélé en 2006 par l’émission star La Nouvelle. Le public de la place Saint-Aubain était visiblement venu en masse pour lui.

DJ et virtuose Mosimann

On craignait aussi un départ massif après son apparition sur scène, compte tenu de la pluie incessante. Au contraire. Mosimann, programmé à minuit, qui nous avait d’ailleurs accordé un peu de temps avant son apparition sur scène, a lui aussi attiré une foule folle. En effet, le public a alterné entre les deux concerts, laissant à nouveau la place aux plus jeunes (mais pas seulement), déjà présents pour Julien Granel.

Et c’était complètement fou. Fini l’image du candidat et vainqueur de la Star Academy, fini les souvenirs de l’ex-coach de The Voice Belgique. Mosimann est à des milliers de kilomètres de tout cela. L’artiste franco-suisse se transforme (physiquement et artistiquement). Le découvrir en live a également permis de mieux comprendre pourquoi il a choisi de laisser tomber son prénom au niveau de sa communication artistique. Le revirement opéré est radical, à 180 degrés (même s’il était déjà DJ bien avant de participer aux télécrochets).

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« Mosi » est un showman, mais pas prétentieux, un artiste fou qui jongle entre ses platines, avec lesquelles il est en communion, le micro (il chante sur certaines chansons) et son clavier. Les sons équilibrés, il les accompagne au piano. Avec une énergie suralimentée. Le jeune homme de 35 ans est aussi un virtuose, un musicien hors pair (il a également joué 70 dates au clavier, percussions, etc., lors de la dernière tournée du Grand Corps Malade dont il a composé les deux derniers albums).

Samedi, pendant 1h30, tout était parfait. En attitude, humeur et originalité. Un savant mélange de ses propres titres (et il en a une flopée, dont l’excellent Danser tout seul), avec des pièces plus connues en anglais et même un peu en français (il a osé L’enfant, à sa sauce). Le tout soigneusement amené et agrémenté de rythmes électroniques non bruts, maîtrisés et déposés avec finesse. Mosimann ne détruit pas les pièces, il se les réapproprie et connaît la juste mesure.

Sans oublier cet incroyable duo et ce quatre mains au clavier avec son ami Julien Granel, invité à le rejoindre sur scène.

Aujourd’hui, nous comprenons pourquoi Mosimann est si reconnu dans le monde entier comme l’un des meilleurs DJ.

Son art se vit en direct et fait sensation. On ne pensait pas rester jusqu’à la fin de sa prestation, surtout avec la pluie. Nous ne pouvions finalement pas faire autrement. Jusqu’à la dernière note du spectacle, clôturée magistralement au piano, tout était impeccable. Quelle classe. Quelle claque !

 
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