tout ce que l’on sait au lendemain de la mort d’un jeune à Empalot – .

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l’essentiel
Malik Lassel, 25 ans, est décédé lundi soir dans le quartier d’Empalot à Toulouse. Il a reçu une rafale de coups de feu. La piste des règlements de compte est privilégiée. Quatre personnes sont en garde à vue.

L’enquête a avancé rapidement après le sanglant règlement de compte qui a coûté la vie à Malik Lassel, un jeune homme de 25 ans, lundi soir à Toulouse.

Ce mardi 30 mai, quatre personnes étaient en garde à vue entre les mains des enquêteurs de la direction territoriale de la police judiciaire de Toulouse. Ces trois hommes et une femme sont soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers dans cette attaque.

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L’un d’eux avait été interpellé dans la nuit, peu après la fusillade, tandis que les trois autres avaient été interpellés par des policiers de la BRI en pleine journée dans la région toulousaine.
Dans cette affaire de meurtre en bande organisée, la garde à vue peut durer jusqu’à quatre jours. Les quatre suspects doivent être entendus dans les prochaines 96 heures.

Touché par au moins cinq balles

Lundi soir, vers 22 heures, la victime se trouvait dans un point de vente connu du quartier d’Empalot, rue de Menton. Une voiture, une Clio, est arrivée et s’est engagée dans une ruelle pour se rapprocher au plus près de Malik Lassel.

Arrivé à proximité immédiate, le tireur n’a laissé aucune chance à sa cible. Il l’a couverte de tirs nourris dont au moins cinq balles l’ont touché au cou et au dos. Malik Lassel s’est effondré devant plusieurs témoins. Les pompiers et le Samu l’ont médicalisé sur place dans une ambiance très tendue où des personnes hostiles ont crié leur colère.

Il a ensuite été transporté à l’hôpital de Rangueil dans un état critique. Il n’a pas survécu, malgré les soins qui lui ont été prodigués.

Guerres de territoire et casiers judiciaires

Sur place, des spécialistes de la police judiciaire et un représentant du parquet analysaient déjà la scène du crime. Tant le modus operandi que l’identité de la victime ont immédiatement orienté l’enquête vers un règlement de compte.

Si Malik Lassel ne faisait plus parler de lui depuis un certain temps, il avait déjà un lourd casier judiciaire, dépucelé dès ses 13 ans. Il avait effectué plusieurs séjours en détention, notamment pour trafic de stupéfiants.

A Empalot, depuis plusieurs mois, des tensions sont apparues jusqu’à l’ultime escalade lundi. Régulièrement, des coups de feu sont tirés dans cette ville accablée par la drogue et la guerre de territoire que ce trafic engendre. Il y a des jambisations (NDLR, coups dans les membres inférieurs) destinées à calmer toute velléité de s’installer sur les points de deal déjà détenus par les patrons. La victime gênait-elle un gang rival ? L’hypothèse est étudiée d’autant plus que, selon nos informations, il se sentait menacé depuis un certain temps.

 
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