Un père tire la sonnette d’alarme ! Sa fille a un handicap… et les lycées ne peuvent pas l’accueillir !
Des lycées pas assez adaptés au handicap ? Alors qu’il commençait à chercher un logement pour sa fille, un père se heurte au manque de bâtiments adaptés. MCETV vous explique tout sur ce témoignage recueilli par BFM Paris Île de France !
Écoles sans ascenseur
Parce que la ville de Paris a souvent été critiqué pour son métro. Certaines stations ne permettent pas aux personnes en fauteuil roulant d’entrer et de sortir correctement. Un vrai souci que certains rencontrent aussi dans les lycées.
C’est le cas de la fille de Joël Borowski. Ce père de fille handicapée fréquente les lycées depuis plusieurs semaines. Mais aucun ne permet à sa fille d’aller en classe sans rencontrer de problèmes à cause de sa chaise. “Elle ressent une injustice”, regrette son père.
Interviewé par BFM Paris Île de France, il raconte ses déboires. Parce qu’il a eu l’occasion de faire le tour de plusieurs lycées. Mais personne ne peut l’aider à inscrire sa fille. ” Des ascenseurs devraient y être installés.… » Ce qui demande du travail et de l’argent.
Du coup, le père de famille et le lycéen face à un “refus de travail de la Région”. Résultat, lorsqu’il visite un lycée, le père s’aperçoit tout de suite que certains ne peuvent pas recevoir sa fille. Son handicap pourrait donc l’empêcher d’aller en classe.
---” Il y a des marches à l’intérieur. Il faudrait donc installer un petit monte-charge, c’est-à-dire une entrée par l’arrière. » Escaliers à l’intérieur, marches à l’entrée : les lycées décrits par ce père de famille ne peuvent accueillir une jeune fille en fauteuil roulant.
Paris mal adapté au handicap ?
Alors qu’il est de moins en moins facile de trouver un lycée bien noté, Joël Borowski a du mal… à trouver un lycée du tout. Il se tourne alors vers des établissements privés. Mais se heurte à nouveau s’inquiète du quotidien de sa fille.
« Ma fille a besoin d’un lève-personne, d’un porte-bébé, afin que nous puissions la soulever de sa chaise, et installez-le sur une table. » Encore une fois, il s’agit d’une simple prise en charge de son handicap… Sauf que cette prise en charge demande de l’argent.
« Et ces fonds, la Région dit ne pas vouloir les faire“, critique le père devant la caméra de BFM Paris Île de France. En effet, les lycées publics ne peuvent pas en recevoir… Mais la région refuse d’investir ailleurs “parce que c’est une institution privée”.
Le père se retrouve donc dans une impasse. Une impasse dans laquelle la Région le plongeselon lui. « Au bout du compte, je pense que ce qui leur conviendrait bien, c’est qu’elle soit inscrite au CNED, en cours par correspondance. Ce qu’elle ne veut pas. »
En effet, les cours à distance ne demandent pas d’adaptation… Mais ils ne permet pas à sa fille d’aller en classe comme tout le monde. Et ainsi de surmonter son handicap. Qu’est-ce qui cause un vrai sentiment d’inégalité… mais surtout d’exclusion.