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La hausse du prix des paniers de légumes légèrement inférieure à l’inflation – .

La hausse du prix des paniers de légumes légèrement inférieure à l’inflation – .
La hausse du prix des paniers de légumes légèrement inférieure à l’inflation – .
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(Montréal) Malgré l’inflation, le coût d’un abonnement à un panier de légumes bio préparé par un fermier familial ne devrait pas trop augmenter.


Posté hier à 12h23

Marie-Ève ​​Martel

La Presse canadienne

« La hausse des prix est modérée, d’après ce que nous constatons. C’est encore moins que l’augmentation du coût de la vie. Ce que veulent nos membres, c’est de la stabilité et de la prévisibilité, explique Léon Bibeau-Mercier, président de la Coopérative d’agriculture locale écologique et propriétaire de la ferme Bibeau. Ainsi, plus les gens s’abonnent tôt, mieux c’est pour planifier la saison. »

Chaque année, quelque 150 maraîchers fabriquent plus d’un demi-million de paniers de légumes biologiques pour 30 000 familles du Québec et du Nouveau-Brunswick.

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PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les producteurs agricoles, et particulièrement ceux qui travaillent sur de plus petites terres, ne sont pas à l’abri de l’inflation, reconnaît M. Bibeau-Mercier, mais leur résilience est renforcée par le soutien de la communauté qu’ils desservent. « C’est ce qui permet à l’agriculture d’être plus résiliente en termes de coûts car elle devient moins dépendante du prix de certains intrants, explique le producteur sherbrookois.

« Pour les prix, nous n’avons d’autre choix que de nous adapter au marché et à la réalité que nous rencontrons, dont l’inflation », explique Florient Rossignol, membre fondateur de la Coop Au bout du rang, à Saint-Félix-de-Valois dans Lanaudière.

C’est toujours un peu difficile de déterminer jusqu’où on peut augmenter nos prix, parce qu’on veut évidemment faire payer le moins possible nos clients, mais encore faut-il pouvoir se payer avec ce qu’on fait.

Florient Rossignol, membre fondateur de la Coop Au bout du rang

En moyenne, l’équivalent de quelque 250 paniers sont proposés chaque semaine par la jeune entreprise.

Partenaires en affaires et sur le terrain

L’augmentation continue du nombre d’abonnés aux paniers de légumes permet également de répartir les coûts de production sur un plus grand nombre de clients, considérés comme des partenaires. Cette relation d’affaires, qui s’appelle l’agriculture soutenue par la communauté, permet donc aux producteurs de partager les risques sans répercuter toutes les augmentations de coûts sur leurs clients.

Il s’agit d’une pratique installée aux Jardins de la Terre, à Saint-Paul-d’Abbotsford, en Montérégie, qui vend environ 200 paniers de légumes chaque semaine dans le cadre de son programme d’insertion socioprofessionnelle.

« C’est une question de partage des responsabilités, explique la directrice générale, Marie-Salima El Kasmi. L’inflation est un élément de risque, nous partageons donc les impacts avec la clientèle, mais sans nécessairement suivre les mouvements du marché. »

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Nous indexons les coûts de notre panier et nous assumerons également une partie du fait que les coûts de production sont plus élevés.

Marie-Salima El Kasmi, PDG des Jardins de la Terre

Ce faisant, l’asbl se contente d’augmenter le prix de ses paniers une seule fois par an, avant que ses clients ne souscrivent au service pour l’été à venir. « C’est un engagement pour toute la saison ; le prix du panier ne changera pas, alors qu’à l’épicerie, on peut voir le prix des produits augmenter plusieurs fois au cours d’une même année. »

Au-delà de l’obtention de produits maraîchers frais et locaux, une grande partie des abonnés aux services d’un agriculteur familial le font pour favoriser l’économie locale. « En fait, les gens achètent les paniers pour ce qu’ils contiennent, mais aussi pour soutenir la production de légumes, c’est un service qu’on a tendance à oublier. C’est un produit de base, mais il a son lot de défis, quand on le compare avec ce qu’on importe ou qu’on produit en masse et qui se vend à un prix plus compétitif », explique M. Bibeau-Mercier. .

Peu de stratégies sont utilisées par les producteurs pour contrer les effets de l’inflation. Réduire le panier de légumes ou la variété des produits qu’il contient est hors de question.

« L’objectif des agriculteurs familiaux est de nourrir un ménage le plus complètement possible avec des légumes de saison. Réduire la quantité ou la variété des légumes n’a pas de sens de ce point de vue », rappelle M. Bibeau-Mercier.

Vers de nouveaux modes de propriété

Malgré tout, rentabiliser une petite production agricole reste difficile. Au fil des ans, beaucoup ont abandonné en raison de la faible marge qui se dégage d’innombrables heures d’effort.

D’autres producteurs ont revu leur structure d’entreprise. “A très court terme, on a vu des agriculteurs se tourner vers une coopérative solidaire ou créer des fiducies d’utilité sociale agro-écologique afin de répartir différemment la charge de travail et les risques, et d’intégrer un plus grand nombre de personnes dans les activités de l’entreprise”, explique M. Bibeau Mercier.

C’est ce qui a mené à la fondation de la Coop au Bout du rang, lorsque la propriétaire de la ferme et ses trois employés sont devenus membres d’une coopérative chargée de gérer la production. « En coop, nous avons la base des ressources humaines, qui est composée de membres », explique Rossignol. Si j’étais seul, il faudrait que j’aille chercher des employés pour qu’ils fassent ce que font les autres députés. »

Et dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, où d’autres employeurs d’autres secteurs sont en mesure d’offrir des salaires plus attractifs, recruter des travailleurs agricoles n’est pas une mince affaire. “C’est là qu’on se rend compte que c’est difficile, car nos salaires ne sont pas très compétitifs, et peu de gens sont prêts à se casser le dos pour si peu”, ajoute le coopérateur.

M. Bibeau-Mercier parle d’un « triple effort à faire », soit, d’une part, une réorganisation du travail des producteurs agricoles, d’autre part, un appui solide et grandissant du milieu, et enfin, un ajustement des des fonds publics dédiés au soutien de l’agriculture locale.

« Pour nous, être agriculteur, c’est plus que cultiver des légumes. Au centre de nos ambitions, il y a un objectif plus grand qui nous anime ; celui de contribuer à notre communauté et à un projet de société au service de l’intérêt collectif », explique-t-il.

Cette dépêche a été produite avec l’aide financière de Meta Exchange et de La Presse canadienne pour l’information.

 
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