Le XV de France a battu le Pays de Galles 41-28, ce samedi pour la dernière journée du Tournoi des Six Nations 2023. Le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié espère que son équipe est redoutée par ses adversaires à 6 mois de la Coupe du monde en France.
Si la France n’a finalement pas remporté le Tournoi des Six Nations ce samedi, elle s’est tout de même imposée 41-28 contre le Pays de Galles. Avec un total de quatre victoires dans le Tournoi des Six Nations et un statut de favori pour la Coupe du monde 2023, l’entraîneur du XV de France Fabien Galthié a déclaré en conférence de presse : “J’espère qu’on nous fait peur.”
“Nous sommes définitivement l’équipe à battre”
« Au début, nous avions les ajustements nécessaires, les combinaisons nécessaires (à régler, ndlr) … C’est une forme de travail, rembobine le coach tricolore. Il fallait coordonner la conquête et l’attaque. Il y avait des paramètres. On a commencé le Tournoi peut-être sans enthousiasme, on a fait du mieux qu’on a pu, quelles que soient les conditions. On essaie d’être présent et on s’est amélioré, ça fait du bien de sentir une progression. (…) J’espère que les équipes nous craignent. Nous sommes définitivement l’équipe à battre. Nous avons toujours un taux de victoire impressionnant. Ici, on n’a qu’une seule défaite, contre l’Ecosse, alors que le match était déjà gagné (27-23, en mars 2021, ndlr).
« Notre jeu, c’est d’abord le résultat, analyse-t-il à propos de l’évolution du jeu de son équipe. L’objectif pour nous, c’est de gagner les matchs : on a 80 % de victoires, je ne pense pas que ça se soit jamais produit dans l’histoire du rugby français. C’est un record. En termes de jeu, il y a des chances que nous terminions meilleur attaquant du Tournoi. En défense, il fallait « On s’adapte aux nouvelles règles. On doit encore améliorer notre défense mais c’était intéressant. Il y a aussi les phases de conquête, le jeu sans ballon et nos adversaires… »
Des remontées peu appréciées du capitaine
A ses côtés, Antoine Dupont avait quelques points négatifs à relever : les Bleus sont souvent évoqués en cours de match. «Cela reflète certains problèmes que nous pouvons avoir où nous prenons souvent le score tôt et nous sommes élevés, souvent par notre faute. Aujourd’hui encore, en supprimant le premier essai, les deux autres c’est pourtant nous qui mettons les conditions pour venir à nous et marquer des points. C’est quelque chose qui est assez récurrent chez nous mais si on continue à marquer plus de points que l’adversaire, ce ne sera pas un problème.