LUne semaine de la mode Paris, cela passe du Mega Show à la petite musique de Dries Van Noten, via Couture entrant dans les chambres du Louvre. C’est tellement mieux.
Émotion à Dior
Parfois – moins souvent que nous ne le pensons – la mode fait bouger les gens, dans le bon sens du terme – les «drames de mode» sont définitivement sortis en 2025. Ce fut le cas le vendredi 24 janvier. Ce jour-là, Kim Jones Obe a admis avoir pleuré quand Il a appris qu’il avait été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur – Dame Anna Wintour a daigné lui présenter cette décoration lors d’un cocktail parisien diabolique – chez Laurent – et terriblement britannique dans le choix des invités – de la dame de la dame en question à Robert Pattinson via Stephen Jones.
Ce vendredi sombre était aussi le jour où Kim Jones a fait pleurer les yeux du public réunis pour sa collection Dior Men, une pureté de chic et de sophistication, un écho de la ligne H de Christian Dior, un esprit de couture et une capacité à susciter le désir Pour acheter – un équilibre très délicat mais puissant qui définit un look. Et puis, la maîtrise et la surprise d’un éclat rose sur un manteau. Et puis, le pouvoir du défilé dans son minimalisme même. Et puis, la bande originale – Michael Nyman pour Alexander McQueen – comme un palimpsest, élevant l’émotion plusieurs encoches tout en plaçant le spectacle dans l’histoire de la mode. Bravo, Sir Knight! Gd
Sèche sans sèche
Bienvenue à l’intermède poétique au milieu des défilés de mode, avec la présentation de Dries Van Noten pour l’hiver prochain, dans le cadre confortable de sa salle d’exposition parisienne. Si le concepteur d’Anvers s’est éloigné des collections de prêt-à-porter – tout en continuant à superviser les parfums et la beauté, ainsi que la conception des magasins – nous sommes rassurés de voir que son héritage est perpétué par ses équipes avec Let’s Dis’s It It It It It , une certaine maîtrise. Et même si cette collection n’est pas encore signée par la main de son successeur qui vient d’être nommé, Julian Klausner, le studio masculin a livré une proposition nette avec un équilibre maîtrisé entre le savoir-faire, la créativité et le réalisme. C’est-à-dire qu’il y a une déclaration de mode, une direction artistique lisible, même si c’est l’œuvre d’un collectif, et surtout de beaux vêtements.
Rien ne se démarque dans cette collection, inspirée par le film Les garçons sauvageslui-même basé sur le roman éponyme de William S. Burroughs, dans lequel les voyous, après avoir attaqué et causé la mort de leur professeur de littérature, sont envoyés sur une île où elles sont progressivement transformées en femmes. C’est cette transition de la violence non inhibée à une forme de douceur que cette collection dit – toute ressemblance avec le contexte international actuel n’est probablement pas accidentelle – mais toujours de manière subtile, sans jamais tomber en excès. Tous les codes de la maison belge sont soigneusement cultivés: imprimés floraux, soie, broderie, tricots, matériaux contrastés; L’attention aux détails évidemment, regardez la doublure des vestes, encore plus sophistiquée à l’intérieur qu’à l’extérieur. EP
Le Louvre dans la couture
Quand le George Villiers vivant et séduisant, premier duc de Buckingham – oui, le Buckingham de Trois mousquetaires -, est arrivé au Louvre à la cour de Louis XIII, son manteau était entièrement brodé de perles. Délibérément mal cousus, ils sont tombés au sol à mesure que le duc avançait, et tout le monde s’est précipité pour ramasser un souvenir de la munifiance et de la puissance de celui qui volerait le cœur de la reine… Votre grâce, votre moment de gloire sur les vanités du podium appartient certainement certainement à à l’histoire: la mode et la couture sont de retour au Louvre, grâce à Olivier Gabet, directeur du Département des objets d’art.
Louvre Couture, qui a ouvert ses portes le soir du 23 janvier, n’est pas une «exposition de mode». C’est un jeu de souvenirs joyeux et intelligent, une redécouverte des trésors du Louvre – parmi les collections des rois, soudain le miracle du tabac La vie, leurs âmes – oui, leurs âmes -, leurs ombres – les fantômes peuvent être adorables. C’est l’essence même de l’esprit français. Nous nous précipitons au Louvre. Gd
-Jeanne sans les Jeux olympiques
Le nom Jeanne Friot vous est peut-être familier. La Française, championne de la mode détendue qui ferait transpirer à l’administration Trump, s’est démarquée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques l’été dernier. Rappelez-vous, c’est elle qui a habillé Joan d’Arc en armure parcourant la Seine sur un cheval en acier.
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Kangourou du jour
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Et c’est sur les rives de la Seine que nous avons trouvé le designer, le jeudi 23 janvier, présentant sa collection mixte pour l’auto-hiver prochain. Un défilé de mode dirigé par le modèle star Farida Khelfa au cours de laquelle il s’agissait davantage d’une question de plaidoyer pour l’inclusion que de vêtements à proprement parler. Comme de nombreux jeunes étiquettes parisiennes, Jeanne Friot vise davantage une communauté qu’à une clientèle, même si l’une n’empêche pas l’autre. Les «abonnés» sont venus en nombre pour applaudir chaleureusement sa nouvelle proposition qui est une continuation des précédentes avec beaucoup de «positivisme corporel» et une position féministe.
En particulier, nous pouvions lire, plâtré sur un t-shirt, la maxime «une femme est quelqu’un pas un corps», un jeu sur les mots qui signifie «une femme est un individu, pas un corps». Une formule qui fait écho au slogan féministe «Notre corps, notre choix», un slogan a joyeusement détourné les réseaux sociaux par les partinois masculinistes du président américain après son élection: «Votre corps, mon choix», qui ne nécessite aucune traduction. Au-delà du message sociétal et de l’invitation à jouer avec les codes de mode pour exprimer une identité et une opinion, nous nous demandons: le designer bénéficiera-t-il d’un effet olympique? La cérémonie d’ouverture, rappelons-nous, a battu les enregistrements du public à l’échelle mondiale. EP
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