Del Potro parle de ses douleurs physiques depuis sa retraite sportive

Juan Martin Del Potro a pris sa retraite du tennis en 2022.

Depuis, l’Argentin vit un calvaire en raison de blessures à répétition qui ont fragilisé son corps.

Notamment son genou droit, pour lequel il envisage une prothèse.

Juan Martin Del Potro pourra-t-il fouler une dernière fois un court de tennis ? L’Argentin doit affronter Novak Djokovic le 1er décembre au Parque Roca de Buenos Aires. Sauf que ses adieux au sport semblent compromis, si l’on en croit la vidéo publiée par le champion ce mardi.

Sur ses réseaux sociaux, la star du tennis parle longuement de la douleur qui, depuis trois ans et son dernier match professionnel, empoisonne son quotidien. En cause : un genou droit blessé à plusieurs reprises, mais pas que. “Je suis resté deux mois en Suisse, dans un village près de Bâle, pour ma rééducation, mais ça n’a pas marché, dit l’Argentin. Après deux mois et demi, j’ai subi ma sixième opération. Je suis rentré aux Etats-Unis, j’ai eu plus d’une centaine d’injections, des infiltrations partout, dans une hanche, une jambe, mon dos… C’est une souffrance quotidienne. C’est ma vie depuis mon dernier match.

Après des années à régner sur les courts, le champion n’est plus que l’ombre de lui-même. “Je n’ai pas couru depuis l’âge de 31 ans, je ne peux pas monter les escaliers, ça fait mal quand je conduis, ça fait mal quand je me couche, je ne peux pas taper dans un ballon, je n’ai jamais pu jouer au tennis correctement à nouveau. C’est un cauchemar sans fin. J’espère qu’un jour ça s’arrêtera. Je veux vivre sans douleur. “

Pour faire face à la douleur, le joueur de tennis a recours à des médicaments. « Je me lève et prends six ou sept comprimés, un anti-inflammatoire, un analgésique et un autre contre l’anxiété. La douleur émotionnelle l’emporte sur la douleur physique.

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Seule issue pour lui : se faire poser une prothèse. Sauf que ses médecins ne sont pas tous d’accord sur le calendrier. “Dois-je passer encore quinze ans de ma vie ainsi pour qu’à 50 ans on me pose une prothèse et que je puisse vivre plus ou moins correctement à 60 ans ?demande le joueur. Avant de conclure : « Je me sentais fort à ce moment-là face à ces obstacles, mais j’ai réalisé que je ne l’étais pas si fort… Ce n’est pas la vie que je voulais. C’est terrible. Parfois, je n’ai plus de force. Je ne suis pas indestructible. Je joue souvent un rôle quand je me sens mal.