Le tournoi de tennis se tiendra les 4 et 5 avril dans les arènes de Nîmes. Le point avec Vincent Bastide, qui dévoile le nom du septième des huit joueurs qui seront présents, Alex de Minaur.
Attacher le nom de votre entreprise à un événement sportif représente un engagement important. Pourquoi ce choix ?
S’il fallait prendre un raccourci un peu basique, le sport est un élément qui continue de préserver les conditions de santé et notre objectif est de maintenir les patients dans la meilleure condition possible. Ensuite, le sport véhicule des valeurs qui nous ressemblent : la recherche du dépassement de soi, l’ambition, le challenge. Le tennis est d’ailleurs un sport que j’ai pratiqué et dans lequel j’ai réussi à me constituer un réseau et à avoir les connaissances nécessaires pour organiser un événement de cette envergure. Je pense à Jérémy Chardy, sportif de haut niveau, et à côté de ça, Patrick Moratoglou, créateur de l’UTS. J’ai trouvé l’idée intéressante car elle visait à démocratiser le sport en rendant le tennis plus dynamique et plus accessible en termes de prix.
Accessible, mais pourtant avec une plateforme surélevée.
Sur les huit joueurs, nous en avons quatre qui font partie du Top 10, six du Top 20. Et les deux qui n’en font pas partie ont une réputation et un parcours exceptionnel, comme c’est le cas de Gaël Monfils qui a été 6ème joueur. du monde, qui vient de s’imposer à Auckland. Et donc celui qui nous rejoint, l’Australien Alex de Minaur, 8ème mondial. Le dernier participant sera connu en février, mais sans dévoiler son nom, je peux dire qu’il est non européen et dans le Top 20 mondial.
C’est donc le grand retour du tennis dans les arènes.
Oui ! Après le Trophée Philips (entre 1986 et 1989) ou la Coupe Davis qui se sont déroulés dans cette magnifique enceinte que sont les arènes, j’ai trouvé magique de pouvoir redonner vie à ce type d’événement et de le faire, en plus, avec ce terrain d’acteurs, ces nouvelles règles qui donnent très peu de temps d’arrêt et beaucoup de dynamisme. Et je n’ai pas oublié le précieux soutien de la mairie de Nîmes.
Financièrement, que représente cette appellation ?
Nous ne communiquons pas sur le chiffre, mais c’est à budget constant : pour cela nous avons mis fin à un certain nombre de partenariats, comme Roland-Garros par exemple ou avec d’autres clubs de football que le Nîmes Olympique.
-Bastide Médical UTS Nîmes in brief
LES JOUEURS Alex De Minaur, 25 ans, 8ème mondial, n°1 australien. Sur l’UTS, vainqueur de la grande finale à Londres 2025. Le numéro 1 français Ugo Humbert (14e mondial) et Gaël Monfils (41e à l’ATP), récent vainqueur à Auckland, plus vieux vainqueur d’un ATP à 38 ans. Taylor Fritz (n°4 mondial) ; Casper Ruud (N.6); Andrey Rublev (N.9 mondial), Holger Rune (N.13).
PROGRAMME Quatre quarts de finale le vendredi 4 avril ; demi-finales, finales et deux matchs de classement le samedi 5 avril sur une terre battue créée pour l’occasion
BILLETS 15 000 billets vendus en quelques semaines, dont 10 000 billets vendus pour samedi. Il reste encore un millier de places dans les tribunes situées au sommet des arènes, à 15 € pièce (et des packs d’hospitalité). 5 000 billets vendus pour vendredi, des places à 12 € notamment restent toujours en vente. Informations et réservations sur www.uts.live.
Avez-vous été surpris par l’engouement lors de l’ouverture de la billetterie ?
Nous avons été impressionnés par la rapidité et la puissance de la croissance des ventes. Depuis que l’événement existe, il n’y a jamais eu un tel engouement. A noter que ce tournoi, qui se déroule en plein air, ce qui n’est pas le cas à toutes les dates, se déroule avec une audience qui est l’une des plus importantes. Habituellement, le tournoi compte 6 000 spectateurs en moyenne, ici on serait à 12 500, soit plus du double. Tout cela est une agréable surprise.
Serons-nous là dans le cadre d’un partenariat « ponctuel » ou à plus long terme ?
Comme il s’agit d’une tournée mondiale, au cours de laquelle six dates se déroulent dans des pays différents, j’aurais tendance à dire que si l’événement est un succès, comme il semble l’être, pourquoi ne pas le répéter. Dans la mesure, bien sûr, que les pouvoirs publics locaux nous donnent leur feu vert et soutiennent la démarche.
S’associer à un événement mondial, c’est aussi travailler, stratégiquement, à votre développement à l’étranger ?
C’est en tout cas l’ambition du groupe. Depuis plusieurs années, j’ai pris la décision de nous exporter au-delà de nos frontières, en nous implantant en Angleterre, en Belgique, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, au Canada… Par cet élargissement des zones géographiques, c’est aussi pour nous une manière de communiquer à travers la marque.