Critiqué par Karen Khachanov suite à sa victoire en demi-finale du Masters 1000 de Paris, Ugo Humbert a « personnellement contacté » le Russe pour s’excuser et affirme avoir retenu la leçon.
Ugo Humbert fait son mea culpa. Lors de sa demi-finale du Masters 1000 de Paris remportée face à Karen Khachanov, le Français s’est montré très démonstratif à chaque point marqué, même si son adversaire était affaibli. Ce dernier avait d’ailleurs critiqué une attitude pas très fair-play du 14e joueur mondial. «Je lui ai dit de rester un peu calme et de faire preuve de respect. Ce n’est pas la façon de se comporter. Je suis toujours fair-play, je le féliciterai s’il se comporte comme une personne normale”, avait confié Khachanov après le match.
La « polémique » ayant rapidement dégénéré, le jeune homme de 26 ans a pris le temps de revenir sur ce qui s’est passé. « Après l’intervention du kiné, je l’ai perçu comme des crampes, étant sur le point d’en avoir moi-même après plus de 2h30 de match intense. “J’ai perdu d’autres matches cette année dans des circonstances similaires et cette fois je suis resté concentré sur l’objectif. Je suis désolé de voir que cela a été mal compris et pire, décrit comme un manque de fair-play de ma part”, a écrit Humbert en story sur Instagram. .
« Un grand respect » pour Khachanov
Le Français assure également avoir contacté son adversaire « personnellement » pour s’excuser. « J’ai un grand respect pour Karen et pour tous les adversaires que j’ai dû affronter jusqu’à présent. Cela me servira de leçon pour mieux agir à l’avenir », a-t-il ajouté, remerciant ses partisans. Messin a également promis de passer « un peu de temps » chez lui à Metz, malgré son forfait d’un tournoi dont il est le tenant du titre.
Après une saison 2024 prometteuse avec deux titres (Marseille, Dubaï) et une première finale du Masters 1000 lors de la dernière à Bercy, Humbert se rapproche du meilleur classement de sa carrière (13e) puisqu’il est classé 14e mondial cette année. semaine. De quoi partir en vacances avec le sourire.
