Qui sont les quatre Français en lice en finale du CO’Met Orléans Open ce dimanche ?

Deux paires tricolores sont en finale du double qui débutera l’après-midi du dimanche 29 septembre au CO’Met : l’une expérimentée, composée de Grégoire Jacq et Manuel Guinard, et la seconde, expérimentale, née cette semaine, qui associe Benjamin Bonzi et Sascha. Gueymard Wayenbourg.

On ne verra que du bleu en finale du double du CO’Met Orléans Open, cet après-midi, en début de programme, vers 14h30. Deux paires françaises s’affronteront, en effet, pour le titre souvent remporté ici par les locaux ( 2005, 2010, 2011, 2015, 2021 et 2022), les emblématiques Nicolas Mahut et Édouard Roger-Vasselin étant les derniers de cette belle lignée.

Grégoire Jacq et Manuel Guinard d’un côté, Benjamin Bonzi et Sascha Gueymard Wayenburg de l’autre composent ce casting final, très proche du terrain, et aussi différent que possible dans leurs expériences partagées. Si les premiers ont multiplié les tournois et les associations « depuis mai 2023 », avec une récolte de neuf titres glanés sur le circuit Challenger, les seconds ont lancé leur collaboration cette semaine à Orléans.

« Sascha me harcelait depuis des mois. J’ai finalement accepté.

Benjamin Bonzi

Benjamin Bonzi s’aligne rarement en double, même s’il possède néanmoins un palmarès intéressant. “J’ai fait un quart de finale en Grand Chelem (en Australie, en 2023, avec Arthur Rinderknech), c’est pas mal, non ?”

Dans cette spécialité, le Nîmois s’est également illustré sur le grand circuit, en remportant l’ATP 250 de Montpellier en 2019, avec l’aide d’Édouard Roger-Vasselin. « Ce n’est pas ma priorité, mais j’aime ça. Cette semaine, on s’amuse avec Sascha. Nous jouons bien et nous nous amusons. Si on peut encore en avoir un peu plus dimanche, on ne s’inquiétera pas. « Je ne vous en priverai pas, confie-t-il.Benjamin Bonzi

« C’est l’occasion de créer de bons souvenirs ensemble. C’est aussi ça le sport», ajoute son ami, de six ans son cadet, qui disputera ce dimanche sa toute première finale de Challenger.

Quelle est la principale clé de leur succès ?

L’Auvergnat Grégoire Jacq (69e mondial en double) et le Breton Manuel Guinard (74e) le savent par cœur et partiront évidemment favoris plus tard. Leur complémentarité n’est pas le moindre de leurs atouts, avec cette alliance d’un grand droitier (1,98 m), très fin volleyeur (Guinard), et d’un gaucher de taille standard (1,80 m) qui frappe fort le ballon. « C’est vrai qu’on coche beaucoup de cases, et ça a tout de suite fonctionné entre nous. Nous avons atteint la finale de notre premier tournoi ensemble, un Challenger en Allemagne (mai 2023). Juste après, nous avons remporté cinq finales durant l’été”, raconte Jacq.

Harold Mayot une finale du simple

À les écouter, la clé principale de leur réussite réside dans « leur bonne entente en dehors du terrain ». « C’est super important, et c’est ce qui fait vivre notre duo. Nous sommes de très bons amis. Passer du temps ensemble n’est pas une corvée. On crée quelque chose ensemble», assure le second. « Nous savons ce que nous valons. Quand on démarre un tournoi comme Orléans, c’est pour le gagner», poursuit le binôme, non vernis jusque-là dans le Loiret. Ni l’un ni l’autre n’y avaient jamais gagné un seul match, en trois apparitions (une pour Guinard, deux pour Jacq).

Raphaël Coquel

 
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