Depuis de nombreuses années, l’automobiliste parisien ou francilien est le sujet de moquerie favori des automobilistes de province. Elle subit des attaques répétées de la part de la municipalité pour réduire la place de la voiture dans la Capitale avec le choix d’une réduction du nombre de places de stationnement, d’une réduction de la vitesse, de la mise en place de restrictions de circulation et plus récemment d’une tarification du stationnement liée au poids des véhicules. . Ainsi, depuis le 1er octobre, il faut payer 18 €/h pour un véhicule thermique de plus de 1 600 kg, ou un véhicule électrique ou hybride de plus de 2 000 kg.
Paris avait suivi Lyon et c’est désormais au tour de Bordeaux de faire de même. Pas de surprise puisque les deux derniers sont gérés par des écologistes et on connaît l’aversion d’Anne Hidalgo pour l’automobile.
A Bordeaux, cette mesure, qui consiste en un Augmentation de 30% du tarif actuelentrera en service le 1er mai. Elle concernera les véhicules pesant plus de 1 600 kg pour les modèles thermiques et au-delà de 1 900 kg pour les modèles hybrides et électriques. Selon la mairie, cela représente environ 10 % des abonnés et 14 % des visiteurs. Les professionnels ne seront pas concernés par ce nouveau système.
Sans surprise, la municipalité avance des arguments bien connus : ainsi, selon l’édile, ces véhicules ont « un impact écologique plus fort », « générer plus de pollution et augmenter les émissions de CO2 ». Ils se dégradent Aussi « les routes plus vite » en raison de leur poids et de leur occupation « une place plus importante dans l’espace public (…) par leur volume encombrant (qui) réduit la capacité de stationnement ».
-Bordeaux deviendra donc, comme Paris et Lyon, une ville dans laquelle il ne fera pas bon être automobiliste. Les concessionnaires de parkings souterrains vont pouvoir se frotter les mains.
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