Les Montréalais qui mettaient les pieds dehors le matin devaient composer avec des températures allant de -16 à -14 degrés Celsius et des sensations allant jusqu’à -25, selon Environnement Canada.
Cela n’a pas empêché Catherine Boily, franchisée Cardio Plein Air Sud-Ouest-Verdun, de profiter du beau soleil et de faire son entraînement cardio avec un groupe d’une dizaine de personnes dans un parc de l’Île. -des-Sœurs.
« Lorsque nous bougeons, notre corps génère de la chaleur et nous nous sentons bien. Nous nous sommes assis au soleil à la fin de l’entraînement, c’est revigorant et énergisant », a-t-elle déclaré peu après son entraînement.
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Même s’il peut arriver qu’une séance soit annulée en cas de conditions plus difficiles, comme des conditions glaciales par exemple, Mme Boily veille avant tout à adapter ses entraînements pour qu’ils se déroulent avec plaisir.
“J’ai raccourci ma séance et on n’a fait que du cardio, donc on a bougé 45 minutes au lieu d’une heure”, a-t-elle souligné, précisant qu’elle veille régulièrement au bien-être de chacun dans son groupe.
Selon elle, ce qui demande le plus de courage, c’est de sortir. « Pour être honnête, nous nous sommes bien amusés, je ne peux pas vous dire que nous avons souffert ce matin. Quand nous avons déménagé, nous nous sentions bien», a témoigné Mme Boily.
Pierre Léveillé, propriétaire du magasin de courses Endurance, situé rue Saint-Denis, est du même avis.
«La seule chose dont on a besoin, c’est de motivation, que ce soit pour marcher, courir ou sortir», explique ce coureur passionné qui pratique ce sport depuis 50 ans.
“Nous, en 16 ans, avons entraîné des gens le mercredi soir et le dimanche matin, nous n’avons jamais annulé une course”, a-t-il affirmé.
-Préparez-vous bien
« Chacun doit y aller à son rythme », a rappelé Mme Boily.
La chose la plus importante avant toute activité de plein air est de bien se préparer, notamment en portant des vêtements adaptés. Pour les entraînements en extérieur, Catherine Boily préfère porter plusieurs couches de vêtements afin d’avoir différentes options lors de la séance.
Pour ceux qui sont un peu plus gênés par l’air froid, il est également possible de porter des cache-cous qui leur permettent de respirer et de ne pas être en contact direct avec le froid.
Pour les coureurs, il est conseillé d’adapter ses objectifs de course et de faire une bonne pause du pied au sol en dessous de soi, surtout si les surfaces sont glissantes, a recommandé Jonathan Gervais-Hupé, physiothérapeute chez Synapse Physiothérapie, à Montréal.
« Si nous avions, par exemple, un jour de course où nous prévoyions de courir un certain temps ou une certaine distance, (…) il sera important de baisser un peu nos attentes et nos objectifs d’environ 25-30 %. parce que notre corps va travailler plus dur pour s’habituer à ces changements », a-t-il expliqué.
Il a également mentionné qu’il était préférable de courir avec les bras libres pour améliorer son équilibre et s’échauffer un peu plus longtemps que lors d’une autre saison.
Sauf problème de santé connu, il n’y a donc aucune contre-indication à courir par temps froid, selon le kinésithérapeute.
« Courir à 30 degrés est beaucoup plus douloureux que courir à -20 », a conclu M. Léveillé.
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