Dimanche 19 janvier, la candidate macroniste Camille Galliard-Minier a remporté largement les élections législatives partielles en Isère, en recueillant 64,28 % des suffrages, contre 35,72 % pour son adversaire de La France insoumise, Lyes Louffok. Cette dernière, militante engagée pour les droits des enfants placés, n’a pas su se mobiliser suffisamment dans un contexte de forte abstention (38,25% de participation).
Avocate de 49 ans originaire du quartier, Camille Galliard-Minier est loin d’être une inconnue dans ce domaine. Ancienne députée d’Olivier Véran, elle avait déjà siégé à l’Assemblée nationale entre 2020 et 2022 lorsque l’ancien ministre de la Santé était au gouvernement. Sa victoire confirme le retour de la circonscription dans le giron macroniste, après avoir été brièvement remportée par LFI en 2024.
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Dans un communiqué, La France insoumise a exprimé sa déception face à ce résultat, tout en pointant le faible taux de participation : « Dans un contexte de forte abstention, une circonscription arrachée à la droite en 2024 par la mobilisation populaire a donc retrouvé sa représentation traditionnelle. » Le parti a également déploré la perte d’une voix forte pour « la cause de l’enfance » à l’Assemblée nationale.
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De son côté, Gabriel Attal, leader du parti Renaissance, a salué cette victoire en termes offensants : « Les extrêmes ont perdu deux sièges en deux élections. Nos compatriotes veulent de l’action et une France en paix. Choisir les extrêmes est la voie vers le désordre. » De son côté, François Bayrou, Premier ministre, a qualifié ce succès de « local et national ».
-Une élection sous tension
Cette élection faisait suite à la démission du député LFI sortant, Hugo Prévost, en octobre dernier, après avoir été accusé de violences sexistes et sexuelles. Lors des élections législatives de 2024, Prévost avait remporté de justesse cette circonscription grâce à un vote triangulaire.
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Au premier tour, dimanche dernier, Lyes Louffok avait pourtant pris une courte avance (28,33%) sur Camille Galliard-Minier (26,57%), mais son score restait bien en deçà des performances d’Hugo Prevost un an plus tôt. Cette dynamique insuffisante, conjuguée à une participation historiquement faible, a permis à Camille Galliard-Minier de s’imposer largement au second tour, marquant une défaite symbolique pour LFI et renforçant la position du camp présidentiel.
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